Les Svolkir
Un groupe de Svolkir peut contenir quelques dizaines à quelques milliers d'individus. Il est mené par un Vul, "loup" en langue Blanche, qui est parfois soutenu et conseillé par une Sestri.
Sorcières Svolkir
Les sorcières Svolkir, ou sestri czarowniza, tout comme les marche-tempêtes Altheims, appartiennent à un cercle très fermé. Elles tirent leurs pouvoirs de cérémonies complexes et répétées au cours desquelles elles sacrifient rituellement des animaux venus d’eux-mêmes dans les lieux sacrés. Elles pourraient prendre l’apparence d’animaux divers, partager leurs pensées, leur communiquer leur volonté et acquérir certaines de leurs caractéristiques, comme la vision des aigles, le goût des serpents ou l’odorat des loups.
Elles servent de guides spirituels dont l’autorité est incontestée et respectée, et leur pouvoirs, enrichis par les contes, sont craints.
Il est dit que tout le savoir Svolka est oral mais il existe de très rares codex uniques.
Il existe deux cercles distincts, le cercle de l'eau et celui du sang. Ce dernier est méprisé par de nombreux Svolkir car il bafoue la mort et désacralise les corps.
Colonisation
Peuple très isolé pendant des siècles, les premiers Svolkir avaient des cheveux tout comme l’iris d’un blanc immaculé. Sur une côte éloignée sans véritables villages à piller, même les bandits délaissaient la région. Seuls les Altheims passaient quelques fois par les cols pour vendre des armes aux Vul. Pendant longtemps leur culture est restée intacte. Avec le métissage, les cheveux et yeux des Svolkir sont généralement devenus gris, avec des nuances allant du blanc au gris foncé. Les Altheims ayant pour leur part des cheveux d’un noir de jais.
Quand les premiers explorateurs et colons impériaux débarquèrent sur la côte, ils furent très bien accueillis. Leur peuple est ensuite devenu extrêmement suspicieux suite aux massacres perpétrés dans la région de Khol Soyat.
Culture
Groupes de langues et dialectes majeurs
Culture et héritage culturel
Ils ont pour la plupart un mode de vie nomade. Il existe plusieurs camps permanents dans lesquels certaines familles se sont sédentarisées tandis que les autres s’y arrêtent plusieurs semaines ou plusieurs mois. Les Svolkir, malgré leur caractère nomade, disposent de nombreux endroits fixes. Leurs rares forgerons se sédentarisent souvent et occupent les mines de charbon peu profonde.
Coutumes et valeurs partagées
Ils ne sont pas un peuple belliqueux du fait de leur situation, ils organisent souvent des pillages ou des attaques de convoi. Ils sont connus pour éviter au plus la mort de gens désarmés. Il donc mieux lâcher son épée face à 10 Svolkir que tenter de fuir.
Les Svolkir voient en l’homme et la femme une nette séparation. La femme est la génitrice, elle donne la vie, et par conséquent serait la seule à percevoir tous les flux vitaux, d’où la seule présence de femme dans les rangs des sestri czarowniza (sœurs sorcières). Les hommes sont quant à eux des chasseurs.
Art & Architecture
Coutumes Funéraires et Mémoriales
Désireux de ne pas souiller la terre, ils ont des tours du silence où ils pratiquent des inhumations célestes en laissant les rapaces dévorer les cadavres. Ces constructions sont des talus entourés d'un mur de pierre non taillées. De nombreux cairns sont élevés aux alentours. Les os nettoyés sont ensuite placés dans des ossuaires.
Figures Historiques
Un jour un Vul rallia tous les clans Svolkir et tous les Vul lui prêtèrent allégeance.
Ce Vul fut appelé le Drak. Les Altheims le reconnaissaient comme un grand guerrier et lui offrirent une armure entière en Karthgard qui fut appelée la Peau du Drak. Elle est un symbole pour tous les Svolkir mais fut perdue.
Organisations majeures
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