Haruka

Domaine de la paresse

L'Eveil des Seigneurs des Runes 1 - Les Offrandes calcinées

Haruka était le plus petit des domaines, niché à l'ouest aux confins de Shalast et d'Eurythnia. La province du repos et de la paresse du sud impérial vivait de manière lente, indolente, et rusée. Les prêtres viciés de l'esprit du paon et de Lissala se livrèrent à des batailles rangées à propos de foi et d'hérésie, un des rares sujets qui pouvaient faire bouger la population. La plupart des Harukaniens travaillaient comme esclavagistes, vendeurs de chair sur les marchés et appréciaient les abus qu'autorise la propriété. On considérait alors ce domaine comme cruel et hypocrite, paresseur par nature. Les tribus de gnolls sauvages, de boggards et les géants des collines libres qui s'alliaient souvent avec des esclaves rebelles pour lutter contre qui les maître en place étaient les principaux ennemis de la paix à Haruka en plus des émeutes. Les histoires racontent qu'un conseil de dragons métalliques rasa la ville de Xin-Haruka mais s'il s'agit peut-être d'un conte exagéré.
Krune, maître d'Haruka, était le moins actif des seigneurs des runes. Sa récompense en tant que dirigeant fut l'apathie et une bienheureuse indolence. On se rappelle de Krune comme d'un seigneur clément qui ne se préoccupait pas de guerre mais qui savait se montrer puissant quand on l'attaquait. C'était le chef des prêtres de la déesse des runes Lissala et sa maîtrise des écritures magiques était parfaite. Son arme était un sceptre marqué de toutes les runes secrètes des prêtres et sa chair même était tatouée des symboles d'une centaine de sorts occultes. Cela explique sans doute son long règne : peu de seigneurs des runes désiraient affronter l'homme capable de retourner contre eux la puissance de leur propre magie. Krune appréciait la défense offerte par son arme symbolique, une lance taillée dans un croc de dragon capable de se déplacer et d'attaquer de son propre chef.

Vertu repos
Péché paresse
Dirigeant Krune

La magie de la paresse appelait des agents et des sous-fifres pour accomplier les tâches des magiciens ou créer ce dont ils avaient besoin au fur et à mesure que l'envie s'en faisait sentir. Elle est proche de l'invocation et s'oppose à l'évocation et à l'illusion.