Session 5 : Un retour difficile Report

General Summary

Lazlo

Le tir était parfait, je l’ai vu du coin de mon œil, cette Manorothée a des ressources insoupçonnées. Elle prône la non violence mais est capable d’effectuer un tir d’une précision chirurgicale en plein combat, le genre de tir qui ne laisse aucune chance de survie.
Le combat contre ces voleurs nains n’est finalement qu’une formalité. Mes compagnons peuvent se montrer impressionnants dans la mêlée, le drow invoque des créatures et des toiles d’araignée comme si c’était une formalité.
Ardbert s’est réveillé en plein combat mais dans le feu de l’action personne n’a pensé à s’inquiéter de ce qui lui était arrivé, le « groupe » était encore une fois occupé a tergiverser sur une décision à prendre. Mes nouveaux camarades sont certes très intéressants et performants quand il le faut mais ils sont incapables de penser en tant que groupe. Chacun pense que son avis est le plus important et est hermétique aux pensés des autres, comment font-ils société ? Je me rend de plus en plus compte de l’importance de l’éducation donnée par mon père, de l’importance d’être capable de faire des concessions c’est là l’apanage des familles qui perdurent.
Nous étions donc a décider du sort de la seule rescapée du groupe de nain, leur leadeuse. Une voleuse au nom qui m’échappe mais qui me rappelle celui d’une gracieuse troubadour que j’avais rencontrée lors de mes voyages. Cette naine entourée par ceux qui avaient massacré tous ses camarades, c’est a dire nous, ose encore se montrer impertinente et insolente. J’admire son courage et sa verve me fait rire intérieurement mais je me dois de penser aux préceptes de Sir Christof « perdre l’ascendant est pire que de ne l’avoir jamais eu » et donc d’user de force et d’intimidation pour la calmer.
Kairos semble s’intéresser particulièrement à la naine, lui qui est d’habitude en retrait. Il lui promet la vie sauve en échange d’informations, soit.
  Nous retournons au village et pouvons enfin sur la route avoir une discussion avec Ardbert le paladin qui nous conte un combat intérieur entre deux forces présentes en lui, mais ne s’étend pas beaucoup sur la chose, je le comprends.
Cette nouvelle puissance qui monte en moi, ce nouveau lien, m’épuise. Je dois aller me coucher impérativement. Seulement, les pensés qui hantent mes jours sont aussi présentes la nuit. Je me retrouve, durant mon sommeil, sur un plan astral que je partage avec Mystan, Manorothée Brasnoir et Ardbert. Il est étrange que ces camarades semblent totalement se complaire dans ce lien, surtout la magicienne qui embrasse cette identité commune et nous ouvre à ses secrets les plus profond. Elle dit s’appeler Laxy mais veut continuer à utiliser le nom de Manorothée, je ne le questionne pas plus. Le dragon, Aghacyim, nous apparaît sous forme humanoïde et semble être aussi perturbé que moi par ce lien, je lutte pour rester moi même, Lazlo Von Nicholas de la maison Nicholas, fils de Lord Christof. Au réveil je me rend compte que nous avons tous partagé ce rêve et qu’une marque apparaît sur mon torse. Une marque en forme de dragon. Les nouveaux pouvoirs que j’ai acquis par ce lien sont une bénédiction mais je ne peux pas me permettre de perdre mon identité, je dois faire quelque chose.
  Si je veux être le vecteur par lequel une nouvelle ère de paix s’installera sur le continent, je me dois d’être d’abord en paix avec moi même.