Aphérides Species in Le Cloître | World Anvil
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Aphérides

Concept :

Les aphérides sont les descendants reconstitués d’une des espèces majeures de la grande « ère intergalactique » qui est arrivée lors de l’âge d’or de la vie dans l’Univers pendant le Temps du Technophage, en 1.5*1010 A. Si leur mémoire était déjà très largement passée quand les étoiles commencèrent à mourir, une part importante de leur science et de leur culture a rayonné dans le temps et l’espace. Ils ne sont plus désormais que l’ombre de cette époque, leur reconstitution génétique étant une des plus lacunaires.

  L’espèce connait un dimorphisme sexuel exceptionnel. Les mâles sont d’aptes télékinètes, fragiles et de carrure réduite. Les femelles, bien plus grandes, sont de formidables machines de guerre biologiques.

Basic Information

Anatomie

Il s'agit d'une espèce dextroaminée.

Mâles :

Les mâles aphérides sont de petite taille, de faible carrure et de teinte sombre. Leur apparence les rapproche des crustacés, avec un exosquelette semi-rigide partiellement translucide protégeant un corps invertébré mou. Ils disposent de trois paires d’ailes constituées de 5 rayons qui vrombissent à haute fréquence. Les mâles aphérides sont capables de voler grâce à ces ailes rayonnées, qui battent alternativement à très haute fréquence. Ces ailes sont constituées d’un cartilage recouvert d’une sécrétion calcaire les rendant solides, rigides et tranchantes. Leur gabarit étant considérable, les aphérides utilisent la télékinésie pour s’aider au vol. Leurs trois paires de membres postérieurs se terminent par des pinces tridactyles fine. Les membres des mâles sont assez faibles et ne leur permettent pas de manipuler de lourdes charges, en revanche ils sont assez fins et dextres pour manipuler de petits objets avec précision. Les mâles ne peuvent que difficilement se déplacer à même le sol, et les individus incapables de voler n’ont souvent que peu de temps à vivre. Ils possèdent également de longues antennes souples partant de la base de leur tête, massive et soudée au thorax. Leur corps fin se termine en une queue segmentée contenant un dard rétractile mais non venimeux.

Femelles :

Les femelles aphérides sont bien plus massives que les mâles. Elles sont dotées d’un exosquelette épais et rigide, qui contraste avec celui plus mou de leurs homologues masculins. A la place des ailes rayonnées des mâles, les femelles possèdent des plaques soudées qui servent de protection supplémentaire. Leurs trois paires de membres locomoteurs sont bien plus épaisses et robustes que celles des mâles et se terminent en puissantes pinces hypertrophiées. Contrairement aux mâles qui ont de grandes difficultés à évoluer sur le sol, les femelles sont mobiles, rapides et endurantes, capables de puissantes charges et bonds mettant à profit leur masse considérable. Elles possèdent également des membres manipulateurs de plus petite taille.

Génétique et Reproduction

La reproduction des aphérides est atypique, et explique le dimorphisme sexuel exceptionnel de l’espèce. Originellement, les mâles et les femelles appartenaient à deux espèces distinctes, qui ont subi une convergence évolutive ayant abouti à l’apparition d’une inter-reproductibilité et à la fusion des deux espèces.

En l’absence de fécondation, les femelles pondent des œufs qui ne peuvent donner naissance qu’à d’autres femelles. Une fois fécondées par un mâle, elles ne donneront plus naissance qu’à des mâles jusqu’à leur prochaine mue, où elles se sépareront de leur spermathèque. L’acte de reproduction est extrêmement épuisant pour les mâles et réduit considérablement leur espérance de vie, et il n’est pas rare que des individus en meurent.

Vitesse de Croissance et Étapes

Les mâles ont un taux de croissance plus lent que celui des femelles après l'éclosion, et atteignent leur taille adulte au bout d'une dizaine d'années. Les femelles grandissent plus vite pour atteindre leur taille adulte vers 20 ans. Elles continueront à grandir marginalement après chaque mue tout au long de leur vie.

Il existe deux stages de développement pour les mâles, un seul pour les femelles.

Les mâles passent en effet par une période de larve attrophiée pendant la première année de leur existence, où ils sont incapables de voler ou d'utiliser leur espérum. Ils forment une chrysalide avant leur première mue, au sortir de laquelle ils atteindront le stade adulte. les femelles éclosent directement au stade adulte.

Écologie et Habitats

Créatures de surface, les aphérides sont présents dans la plupart des biomes du Havre, même s’ils sont plutôt concentrés dans les centres urbains, en particulier ceux de DOWN-aux. Les grandes quantités d’alimentation dont ils ont besoin au quotidien leurs rendent la survie dans les environnements les plus dénudés comme les déserts plus difficile.

Ils sont relativement insensibles au froid, mais l’exosquelette épais et enclos des femelles leur rend l’évacuation de la chaleur difficile, et elles ne sont ainsi pas adaptées aux environnements chauds. Les aphérides sont capables de respirer aussi bien dans l’eau qu’à la surface, grâce à des branchies quasi-vestigiales à l’arrière de leur bouche indiquant une origine aquatique, même s’ils passent l’essentiel de leur temps à la surface et ne sont pas d’excellents nageurs.

Ils sont néanmoins présents près des étendues d’eau dont ils peuvent plus facilement que les autres espèces tirer parti, tout particulièrement sur RIGHT. Les femelles en particulier peuvent résister aux pressions considérables des eaux plus profondes.


Besoins et habitudes alimentaires

Derrière les deux paires de mandibules, la bouche des aphérides abrite un palpe dentelé chargé d’aider à broyer la nourriture. Les mâles comme les femelles sont carnivores, mais les mâles sont souvent dépendants de l’assistance des femelles dans la chasse des proies dans un contexte sauvage.

Cycle Biologique

Les mâles muent plus souvent que les femelles, jusqu’à deux fois par an. Pendant la période de mue, leur corps mou est extrêmement vulnérable.

Les femelles muent uniquement une fois tous les cinq ans. Ce phénomène, assez traumatisant pour l’individu, nécessite de grandes quantités d’énergie, est douloureux et la laisse vulnérable pendant plusieurs mois. C'est également cette mue qui sépare la femelle de sa spermathèque, lui permettant à nouveau de donner naissance à d'autres femelles.

Additional Information

Structure Sociale

Le comportement des mâles et des femelles aphérides est très différent, et en grande partie peut s’expliquer par leurs caractéristiques physiques à l’opposé. Les mâles, plus frêles et vulnérables, sont en général prudents et discrets. Ils préfèrent des solutions alternatives au conflit, pour des raisons évidentes. Contraints à se battre ils essaieront autant que possible de garder leurs distances et préféreront les attaques indirectes ou leur permettant de garder leurs distances.

Les femelles, quant à elles, du fait de leur masse, robustesse et puissance, sont bien plus confiantes et agressives. D’un naturel prédateur et vorace, elles n’hésitent pas à s’attaquer à quiconque ou à se mettre en danger, si tant est qu’elles ne sont pas en période de mue. Bien qu’elles ne soient certainement pas limitées intellectuellement, elles préfèrent une approche frontale et violente et n’hésitent pas à imposer leur volonté par la force.

Leur traitement des juvéniles est assez dépendant de leur sexe. Les jeunes femelles seront protégées jusqu’à leur premières mues, avant d’être laissées à elles-mêmes. Les mâles quant à eux sont protégés bien plus longtemps, jusqu’au moment où ils sont capables d’utiliser leur esperum à leur avantage.

Les aphérides sont grégaires et sociaux, en particulier les mâles. Certaines femelles sont quant à elles parfois plus indépendantes, mais rarement au point de vivre à l’écart du reste de la population.

Origine Géographique et Répartition

Ils sont relativement insensibles au froid, mais l’exosquelette épais et enclos des femelles leur rend l’évacuation de la chaleur difficile, et elles ne sont ainsi pas adaptées aux environnements chauds. Leur nature amphibie fait qu’ils sont particulièrement présents près des étendues d’eau dont ils peuvent plus facilement que les autres espèces tirer parti, tout particulièrement sur Right. En particulier les femelles, qui peuvent résister aux pressions considérables des eaux plus profondes.

Front: / Up: peu communs Left: rares Down-Left: communs Down-Right: rares Right: peu communs Edge: très rares Core:

Intelligence Moyenne

Mâle:

Le cerveau des mâles occupe environ un tiers de leur corps, et est extrêmement consommateur en énergie. En revanche, leur intellect est vif, puissant et nuancé. La taille de ce cerveau est toutefois en partie due à l’existence de l’esperum, organe responsable de leurs étranges facultés télékinésiques.

Femelle:

Leur cerveau n’occupe en proportion pas le même espace que celui des mâles, mais il est dans l’absolu de taille similaire. La principale différence dans leur facultés mentales vient du fait que l’esperum des femelles est atrophié, au profit de la portion de leur cerveau responsable de la coordination et du mouvement.

Perception et Capacités Sensorielles

Les Aphérides disposent de quatre paires d’yeux en position ventrale dont une principale de plus grande taille. Leur bouche est abritée derrière deux paires de mandibules, antérieures et postérieures, à ouverture longitudinale.

Les quatre paires d’yeux des aphérides ont trois fonctions différentes : les yeux principaux, de grande taille, reçoivent la vision en images. Deux autres paires, à l’avant et à l’arrière de cette paire principale, sont chargées de la détection du mouvement. La dernière paire est un capteur à faible luminosité qui les aide à se déplacer dans un environnement sombre.

L'esperum des mâles leur confère des facultés télékynétiques très avancées, leur servant en particulier pour s'aider au vol mais aussi à la manipulation.
Leur perception des vibrations est aidée par une paire d'antennes très sensibles.

Civilization and Culture

Noms Traditionnels

La hiérarchie sociale est complexe chez les aphérides, qui distinguent nettement différentes strates et groupes plus ou moins homogènes. Les marquages culturels que présentent l’intégralité des individus sur leurs corps sont un moyen précis et exhaustif d’identifier leur position sociale, et l’abus de ces règles est particulièrement désavoué. Les femelles occupent plus naturellement les places de commandement, mais il est fréquent qu’elles soient secondées par des collèges de conseillers mâles contribuant à la prise de décision.

Principales Organisations

Factions :

La nature granulaire de la société aphéride pourrait laisser penser que ces créatures sont plus susceptibles aux conflits internes et à l’apparition de factions concurrentes. Il n’en est rien. Le fort sentiment d’appartenance à un groupe n’est pas chez les aphérides incompatibles avec un sens du bien commun. Le respect de la hiérarchie étant primordial pour ceux-ci, il est rare de voir émerger des voix dissidentes au sein de l’espèce. Les cas existants sont en général ceux d’individus ayant vécu une partie importante de leur vie hors du modèle aphéride.

En dépit de la faible mobilité sociale, le niveau plutôt élevé de confort où la majorité des aphérides a su se hisser, ainsi qu’une attitude plus coopérative que compétitive ont mené à une pyramide sociale claire et stable.

Idéaux de Genre

Les rôles de genres sont très marqués chez les aphérides, et il est attendu qu’un mâle se montre déférent et poli vis-à-vis d’une femelle, ce qui correspond en général par le choix d’un registre de langue un cran au-dessus de celui de la classe de la femelle, et inversement. Il est attendu des femelles qu’elles se montrent protectives à l’égard des mâles et bienveillantes pour éviter de blesser leurs fragiles homologues masculins.

Idéaux Relationnels

L’un des seuls ascenseurs sociaux accepté par la stricte société aphéride l’est par le biais de la reproduction mâle, et de nombreuses femelles visent à ainsi posséder un descendant bienveillant dans d’autres sphères que la leur.

Groupes Linguistiques Principaux et Dialectes

Le langage des aphérides repose sur un mélange complexe et modulé de sifflements, de cliquetis rythmiques et de frictions de chitine (comme pour les grillons), auquel s’ajoute une richesse de gestes significatifs. Il peut véhiculer des émotions extrêmement précises avec beaucoup de nuances, de telle sorte que le langage artistique universellement adopté sur le Havre est celui des aphérides, et plus particulièrement celui des mâles.

Des appareils semblables à des instruments de musique permettent aux autres espèces d’émettre les sons nécessaires quand elles ne sont pas équipées des organes adéquats à la production de ces sons. Pour beaucoup d’espèces, une maîtrise même superficielle de la « Mélodie », la langue aphéride, est un prérequis pour les intellectuels. Sa difficulté, néanmoins, lui empêche un usage plus large, et sa version écrite, une recréation moderne, est incapable d’en saisir la profondeur.



Règles d'Étiquette Communes

Les registres de langues sont socialement très marqués au sein de la plupart des colonies aphérides, et différents aphérides de différents statuts emploieront un langage différent.

Culture et Héritage Culturel

Art :

C’est dans la culture vocale, les pièces de théâtre et les représentations scéniques que les aphérides excellent, aidés en cela par la richesse de leur langage parlé. Il n’en demeure pas moins qu’une partie importante de cet art reste hermétique à la plupart des individus d’autres espèces, pour peu qu’ils ne soient pas éduqués à la mélodie. Les grandes fresques épiques et les contes ancestraux –des créations récentes, mais présentées comme bien plus anciennes- sont rituellement transmises de génération en génération au sein des castes aphérides et constamment données en représentation.

Coutumes, Traditions et Rites Communs

Famille :

La responsabilité des jeunes incombant à la femelle, il est rapidement devenu difficile pour celles-ci de concilier leurs plus importantes responsabilités sociales et cette charge de protection et d’éducation.

Les jeunes femelles sont ainsi regroupées dans de grandes institutions dès leur plus jeune âge, où elles seront prises en charge et éduquées socialement par des employés souvent mâles.

Chez les aphérides, les liens du sang entre femelles sont ainsi faibles voir inexistants, et il est quasiment systématique que leur soit préféré les liens de groupe et de rang social. De façon général, la famille n’est qu’un ciment social superficiel et secondaire pour cette espèce.

En revanche, les mâles sont souvent élevés plus attentivement pas les femelles elles-mêmes, en reconnaissance du sacrifice parfois mortel consenti par le partenaire qui leur a donné cette descendance.

Histoire

Auparavant un des trésors de l’âge d’or de l’Univers, la civilisation aphéride antique a été entièrement oubliée de leurs très lointains descendants. Il n’en demeure pas moins que cette espèce fière et industrieuse a naturellement tendance à prendre l’initiative et occuper des rôles de gouvernement dans les contextes multispéciques.

Mythes et Légendes Communs

Religion :

La majeure partie des aphérides modernes a foi en la Bienveillance, ce qu’ils considèrent comme une présence ancienne, qui serait à l’origine du paléofuel et maintiendrait le Havre dans le ciel (ce culte contient des traces marquées du Culte du Coeur d'Abondance, beaucoup plus ancien). S’il existe des courants très littéraux de cette croyance, la majorité des aphérides a une foi plus pragmatique, qui postule non sans bon sens l’existence d’une volonté supérieure à l’origine du Havre.

Relations Interespèces et Présomptions

Caractère :

Les aphérides ont une image de proactivité et de dynamisme en tant qu’espèce, qui force le respect des autres habitants du Havre souvent plus désunis. Leur cohésion de groupe, la complexité de leur langage et leur forme exotique rend parfois l’intégration d’éléments extérieurs difficile, même s’ils n’y sont aucunement opposés. La diversité spécique est même considérée comme une source d’idées neuves pour les aphérides.

Nom Scientifique
Type B
Longévité
Mâle: 35 (reproduction) 70 (sans reproduction) Femelle: 70
Taille Moyenne
Mâle: 50 cm   Femelle: 200 cm
Poids Moyen
Mâle: 50 kg   Femelle: 3000 kg
Longueur Moyenne
Mâle: 120 cm   Femelle: 400 cm
Teinte, Coloration et Taches de Corps
Leur exosquelette est souvent décoré de motifs esthétiques peints ou sculptés propres aux groupes sociaux des individus, et qui dénotent leur position au sein de ce groupe.
Les femelles aphérides sont bien plus colorées que les mâles.


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