L’avènement des Muridaes in Folklore | World Anvil
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L’avènement des Muridaes

Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, les sorts et les rituels n’apparaissent pas comme ça, comme par magie. Des années, voire des décennies de recherche et d’expérimentations sont nécessaires pour en arriver à un sort utilisable pour le mage moyen.   Certains chercheurs ne se sentent pas très concernés par l’éthique quand vient le moment de tester leur sort sur des êtres vivants. Il nous est parvenu des récits d’horreur citant des conséquences imprévues de sortilèges qui étaient testés sur des humanoïdes laissés atrocement défigurés, transformés à jamais, éborgnés, devant endurer des douleurs intolérables, rendus fous ou encore morts.  

Un miraculeux accident

  C’est pourquoi la plupart des mages chercheurs qui ont un soupçon de scrupule utilisent des animaux pour tester les effets de leurs sorts. Les résultats de ces expérimentations sont parfois imparfaits, mais les effets secondaires les plus graves sont généralement détecter lors de ces essais.   Toutefois, l’expérimentation magique sur les animaux est parfois plus conséquente qu’on ne pourrait le penser. C’est ce genre d’incident qui à engendrer l'avènement d’une nouvelle race au sein de l’Empire il y a de cela quelques décennies. Voulant développer des sortilèges affectant l’intelligence et la mémoire de la personne ciblée, une équipe de mages travaillant pour l’université impérial expérimentait sur des rats de laboratoires. Contant de leurs résultats, les chercheurs notaient une augmentation des capacités d’apprentissage et de communication et ce même plusieurs jours après que le sort eût été jetté.   Après des mois d’expérimentation ou les chercheurs jetèrent à plusieurs reprises le sort en question sur les rats, plusieurs des cobayes développèrent des tumeurs au niveau du crâne et du coup. Ceux-ci moururent quelques jours plus tards. Les cobayes qui restaient semblaient toutefois en bonne santé et développent des capacités impressionnantes. Certains étaient capable de reconnaître des lettres et des chiffres alors que d’autres construisaient des structures complexes. Dans certains cas, ils étaient capables d’apprendre des séquences de sons distincts, ce qui pouvait les mener à utiliser un langage basique.   Les chercheurs notaient également que les spécimens grossissaient à rythme accéléré. Leur capacité musculaire et leur motricité fine s'améliorer d’heure en heure. On voyait des cobayes capables de se tenir à la vertical et utiliser des outils. Rapidement, on commença à noter des parallèles entre l’évolution observer chez les rats et le développement d’un enfant humanoïde. La ressemblance était frappante.  

Une question de pièces d'or

  Après quelques semaines, la plupart des cobayes qui avaient survécus la première vague de décès avaient la même taille qu’un halfelin moyen. Ils marchaient sur leur pattes antérieurs et pouvaient tenir des conversations de simples à complexes. Aussi épatant que tout cela puisse paraître, les riches contributeurs qui finançaient ces recherches ne furent pas très impressionnés par ce résultat surprise. Les cobayes, qu’on fini par nommer les “Muridae”, n’était ni très forts, ni très intelligents. Ils ne pouvaient donc pas être utilisés dans un but militaire ou comme main-d’oeuvre bon marché pour recopier des textes.   Étant donné l’origine des Muridaes, l’idée fut lancée de les vendre aux villes khardiennes pour qu’ils intègrent leur main-d’oeuvre s’occupant de la sanitation de la ville. Tout le monde y gagnait. Les investisseurs y trouvaient une façons de monétiser la recherche et les villes trouvaient une main d’oeuvre bon marché (voire gratuite) pour effectuer un travail ingrat.  

Une race invisible

  En quelques mois, le résultat de l’expérimentation était qu’une nouvelle race humanoïde foulait maintenant le sol khardien. D’abord sujet à une grande fascination, cette découverte fût accueillie par un dégoût général de la population. Après tout, ces nouveaux êtres n’étaient que des rats et les rats étaient porteur de maladies et de parasites. Ils étaient tolérés, mais la population demanda rapidement de rassembler tous les Murideas dans un ghetto. Ainsi séparé du reste des citadins, les Muridaes développèrent leur culture naissante dans une indifférence presque total. Même plusieurs années plus tard, on connaît très peu de choses sur eux. Dans toutes les villes qui ont requis leurs services, on ne sait même pas le nombre de muridae présent dans leur ghetto. 

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