Florian Houellebecqu

Sans les poètes et les écrivains, les rois et les dieux n’auraient que les historiens pour parler d'eux. Si c’est derniers font un travail fort apprécié, il n’est cependant pas suffisant pour décrire leur grandeur. Sans l'effervescence de l’artiste, le roi n’est qu’un bureaucrate. Sans la grandiosité des opus magistraux des auteurs, les Dieux ne sont que hasard et calamité. Sans la prose des poètes, le monde de Folklore n’est que banalités et fadaises. Florian Houellebecqu fût l’un de ses artistes qui sut réunir virtuosité lyrique et événements historiques. On ne peut pas toujours être certains si ce qu’il raconte s’est bel et bien passé comme il le rencontre, mais il ne fait pas de doute que cela s’est passé. D’ailleurs, sans sa façon passionnée de présenter les choses, bien des événements qu’il décrit ne se serait pas rendu aux oreilles et aux âmes des braves Khardiens. Décrit comme l'archétype du halfling khardien, Houellebecqu mélangeait bravour militaire et création artistique en suivant les grandes armées khardiennes du début des guerres d'expansion impérial. C’est du moins ce qui l’a fait remarqué des grands monarques khardiens. Après la parution de ses récits de batailles en prose, plusieurs grands personnages s'arrachèrent son temps et sa plume pour qu’il leur écrivent des épopées comme il l’avait fait lors de la guerre. Érigé au rang de porte parole de l’histoire, l’ascension de Houellebecqu allait se projeter dans des sphères encore plus vertigineuses. Plusieurs puissants personnages en route vers la sanctification ont réquisitionner son grand talent pour se faire écrire des biographies dignes de leur grandeur. Salomé capet, Gaillarde Le chevalier et, plus tard dans sa vie, Godi Tso’re ont tous demandé que leurs exploits soient racontés par l’encre de l'encrier de Houellebecqu. Paradoxalement, ces récits d’empereurs grandioses et de saints héros ne furent pas le chef-d’oeuvre de cet artiste. On dit que les poèmes les plus captivants sont ceux qui viennent des plaies les plus douloureuses et nous ne sommes pas devant exception confirmant la règle. Dans la chanson d’Estevena, Houellebecqu couche sur papier son regret de n’avoir jamais pu offrir d’enfant à l’Empire. Si ses récits ont butiné les oreilles des simples et des nobles du territoire khardien, aucun être ne fût le réceptacle de son amour paternel.