Leonard, Daniel, Nox et Murphy : Chapitre 1 - Trahison et Disgrâce

Leonard se remet doucement de sa captivité, piégé dans le TARDIS de Borélius. Il travaille actuellement aux Antiquités de Dan. Même si son travail d’inventoriste n’est pas forcement passionnant, il est nourri, logé et arrive régulièrement à décrocher des petits pourboires, ce qui est une nette amélioration par rapport à sa condition précédente.

Prenant confiance en lui petit à petit il arrive progressivement à faire son trou sur Akhaten. Appréciant le grand air, une chose qui lui avait particulièrement manqué lors de son emprisonnement, il participe à de nombreux sports collectifs. Celui qui emporte son cœur et le rugby Akhatenien surtout lors qu’il rencontre une petite équipe de Ratfolk préfèrent la stratégie et la rapidité que les contacts physiques. L’équipe n’est pas forcement fixe car de nombreux Ratfloks viennent et repartent d’Akhaten au gré de leurs travails mais la plus part repassent régulièrement, la planète étant leurs points de chute. C’est grâce à l’équipe que Leonard rencontre notamment Mike Lunter un chasseur de prime, Pinky que tout le monde surnomme le gitan de l’espace et surtout Daniel Prescott un ratfolk blanc travail dans le transport de marchandise

Daniel est une des personnes avec qui il s’entend le mieux, surtout que le ratfolk livre régulièrement des marchandises aux antiquités de Dan. C’est donc naturellement que Daniel cherchant une quatrième personne pour se lancer dans un rallie interplanétaire propose la place à Leonard. Ce dernier heureux de voyage accepte immédiatement.

Les deux compères après avoir prévenu les Antiquités, partent pour la planète Aenouato afin de présenter Léonard au reste de la team. Dan aurait de loin préféré que leur rencontre ait lieu sur Akhaten mais un des membres de l’équipe, Timo, se trouvait à des parsecs de là. Dan, arrangeant, avait coupé la poire en deux et trouvé une un lieux de rendez-vous à mi-distance.

Aenouato est une planète aride, dans la végétation se résume à quelques arbustes rachitiques juste bon à former des virevoletants. Des immenses nuages de poussières s’élèvent à chaque départ et arrivée de vaisseaux formant parfois de véritable tempête de sables quand le vent n’a pas décidé d’être clément. Ce qui n’était pas le cas aujourd’hui, le ciel était dégagé et sans un nuage à l’horizon. Dan descendit prestement de son vaisseau et fit signe à Leonard de le suivre. Ils avaient rendez-vous au tripot du coin.

La première personne que remarqua Leonard en arrivant au bistrot fut un écureuil au tempérament nerveux et visiblement grand fan de l’Irlande au vue de la tenue extrêmement typique et de couleur verte qu’il porte avec une fierté évidente. Sa queue s’agitait nerveusement dans un torrent de poil. Quand ce dernier repéra Dan il s’approcha d’eux en s’exclamant :

« Dan j’ai foutu ma pogne dans la tronche à un foutu soulard qui ma prit pour un Anglais ! Moi un chien de la Reine jamais ! Tu as de la chance, j’étais à deux doigts de me casser de cette auge à goret! »

« Du calme Murphy, les autres sont arrivés ? »

Au moment où Dan posait cette question un ratfolk au bras mécanique s’approcha flegmatiquement tirant sur une cigarette électronique.

« Nox mon homme à tous faire ! Un peu de calme pour contre balancer IrishMcfluffly la Terreur ! »

Daniel présenta rapidement Leonard à ses deux associés qui l’acceptèrent immédiatement, un pote a Dan était forcément un pote à eux.
Le communicateur de Dan sonna et il décrochât. La conversation fut brève mais n’était pas porteuse de bonnes nouvelles … surtout qu’au même moment des beuglements se firent entendre à l’entrée de la brasserie.

« Putain de merde ! Ce salaud de Timo nous a doublés trop fière de sa crasse il m’appelle de MON VAISSEAU pour se gausser mais au moins je sais que ses mercenaires sont à nos trousses. Vite filons ! Ce mauvais joueur n’a pas l’air de vouloir laisser de chance à la concurrence.»

Les quatre compagnons s’enfuirent dans un bâtiment à proximité cherchant un lieu avec quelques clients pour dissimuler leurs présences. Visiblement c’était une cantina. Un homme au corne de bouc et à l’apparence démoniaque ce tenait dernière le comptoir nettoyant une chopine avec un torchon sale, pendant qu’une danseuse tournait autour d’un pôle dance devant quelques clients. Sur les côtés du bar de nombreuses alcôves étaient percés dans les murs. Prestement Dan et Leonard ce dissimulèrent dans la plus proche tandis que Murphy grimpa le long du mur tel une tornade rousse pour ce cacher dans le faux plafond suivi calmement de Nox.

Leurs poursuivants, cinq suidianes à l’allure aussi bête que féroce, ne tardèrent pas à arriver. Ils parlèrent en couinant dans une langue que Léonard ne connaissait pas mais ils étaient évidents qu’ils avaient l’intention de fouiller les lieux.
Daniel n’attendit pas et tira sur le cochon le plus proche, blesser il lâcha son arme dans un grognement et se retrouva aussitôt prise dans une tornade de fourrure. Dans cet état il était impossible de déterminer ou était le culcul et la têtête de Murphy. Nox apparut du faux plafond se tenant en traction à une poutre grâce son bras mécanique. Il dégaina une de ses haches de jets et la lança sur un des assaillants qui s’effondra. Leonard se jeta sur le porc le plus proche et lui lacéra la caouanne de deux coups de griffes. Son adversaires beugla de douleur et furieux lui assena un violent coup de boule, le léonin sonné recula légèrement.
Les deux derniers suidianes s’apprêtaient à charger mais ils furent arrêtera par Murphy qui en avait fini avec son première opposant. Il claqua violement la tête des deux gorets l’une contre l’autres et fila pour laisser la voie libre à Dan, qui prestement abrégea la vie d’un des cochons avec par un tir de blaster en pleine poitrine.
Leonard pas décider à ce faire découragé par une petit taloche essuya le filé de sang qui coulait de son nez et visa le cou de son oppossant … quelques soit l’espèce il y avait toujours un ou deux trucs vitales qui passaient par là. Le coup fit mouche et le porc s’effondra dans un couinement.
Nox était descendu du faux plafond, calment il récupéra sa hache de jet et la lança avec une précision redoutable entre les deux yeux du dernier suidiane. Le combat était fini.

Des applaudissements lents les firent redescendre de leurs états guerriers. C’était le barman :

« Jolie boucherie ! Je vous remercie pour les cadavres, Belzebuth aime particulièrement le cochon. Laissez-moi vous remercier par quelques informations sur des gens que je n’aime point. De toutes évidences vous allez avoir besoin de quitter cette planète rapidement. Il y a actuellement un cargo qui stationne sur l’air d’atterrissage au nord de la ville, son propriétaire Trex est un esclavagiste ayant fait copain copain avec la mafia locale … mais le vaisseau est actuellement cloué au sol car son injecteur à hyper matière est en panne. Après vous pouvez peut être en trouver un au brique-a-brac de Vorn. Maintenant je vous prie de sortir de ma cantina ».

Il claqua de nouveau dans ses mains, et deux androïdes virent disposer des cadavres. Leonard ne savait pas où ils les emmenaient mais ils ne savaient pas vraiment si ils voulaient le savoir. Discrètement il ramassa la matraque d’un des suidianes avant que les nettoyeurs ne s’en saisissent.



Le bric-à-braque ne fut pas difficile a trouvée vu que c’était aussi la casse de ville. Pinky aurait été heureux ici. Vord, un viel humanoïde vouté, était occupé à réparer un moteur, un droïde cubique et rouillé se tenait à côté de lui. Il sursauta quand il s’aperçut de la présence du groupe.

« Vieux tas de boulon ! Je t’ai dit de me prévenir quand on avait des clients !! » L’homme colla un coup de pied au droïde, « Va faire ton boulot ! Je veux que la spider bike soit désossé d’ici ce soir ! »

Il fit une pause et son vissage se couvrit d’amabilité.

« Bonjour cher client que puis-je faire pour vous ? J’ai tous ce qu’il vous faut au meilleurs prix ! »

« Il nous faudrait un injecteur ! »

« Je n’en ai malheureusement qu’un et je l’ai promis à Trex »

« Mais c’est parfait c’est j’ustment pour ce gars que nous venons le chercher » dit Murphy toute en se tournant vers Dan qui acquiesça silencieusement.

« Vous me devez 5000 crédits. »

« Nous les avons. » dit Dan en approchant son bracelet de transaction pour régler l’achat.

Vorg apporta la pièce et Nox la prit dans ses bras. Du groupe c’était de loin le plus costaud grâce à ses implants.

Maintenant il y avait un autre problème à régler pour subtiliser le vaisseau : faire sauter les sabots d’amarrage. Les sabots d’amarrages entaient une sécurité qui était censé empêcher les voyageurs de partir malencontreusement avec un vaisseau qui n’était pas le leur … hormis si on avait des contacts dans la mafia, comme Timo.

Deux droïdes montaient la garde devant le centre de contrôle mais Leonard repéra une entrée dérobé et Nox crocheta prestement la porte. Après plusieurs couloirs ils débouchèrent dans le hall ou le personnelle s’activait pour gérer les atterrissages et décollages, un vaisseau Judoon était en approche et ce n’était pas une bonne nouvelle pour eux.
Personnes ne leur prêta attention. Nox nonchalant s’approcha d’un terminal et si installa comme si c’était sa routine depuis 40 ans. Sans ce retourné il leva son pouce par-dessus son épaule pour signaler sa réussite à ses compagnons, toute fois il continua de pianoter sur son terminal pour ne pas attirer l’attention.

Ses confrères partir devant le laissant finir, mais ne purent aller très loin. Des Judoons leur barraient la route.

« ILS SONT LA ! »

Murphy n’attendit pas son reste est grimpa prestement sur le toit, les deux autres le suivirent.

« Nox ! On passe par les toits on est repéré il y a des Judoons !! »

Des tirs de blasters sifflèrent à leurs oreilles mais les loupèrent. Murphy de loin le plus agile des trois se chargea de mener les Judoons sur une fausse piste.
Leonard et Dan arrivèrent enfin hangar. Le temps de faire des repérages, l’écureuil les avaient déjà rejoints. Sans s’arrêtera il leur dit

« Je passe par l’aération ! » et il disparut, ils le virent au loin grimpe le long du mur et passer par un endroit ou à premier vu il aurait été impossible pour lui de se faufiler. Décidément ce machin n’était qu’Irlande, furie et poils. Ils ne tardèrent pas à le voir à l’intérieure du hangar sur le vaisseau.

Deux droïdes montaient la garde devant le hangar et deux autres devant la passerelle d’embarcation du vaisseau. Ce qui ne dérangea pas non plus Murphy qui tel une araignée entra en s’accrochant au plafond. Dan et Leonard repérèrent une entrer de maintenance non surveillé. Ils entendirent derrière eux la démarche calme de Nox qui venait de les rejoindre. Ils portait la pièce de rechange nonchalamment posé sur son épaule.

« J’ai compris je vous déverrouille ça. » Les trois s’élancèrent.

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Murphy ricanait a l’intérieure du vaisseau, il était content d’avoir berné tous ses droïdes. Son rire se figea quand en se retournant il se retrouva nez à nez avec le canon d’un blaster lourd visiblement entre les mains du propriétaire. L’écureuil détala à quatre pattes en zigzagant agitant sa queue dans tous les sens.

« Viens la vermine !!!! » hurla Trex en tirant. L’irlandais senti ses poils de queues roussirent. Il filant dans la première salle qu’il trouva.

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Les droïdes gardant l’entrer se retournèrent en entendant le coup de feu. Les trois compagnons qui venaient d’entrer profitèrent de l’ouverture. Nox lança une de ses haches et fit mouche. Dan se précipita sur l’autre droïde et tenta de lui arracher la tête pendant que Leonard arrachait tous les câbles que ses griffes pouvaient attraper. Les droïdes gardant l’entrer ne les avaient pas remarqués. Ils ramassèrent les blasters des vaincus et s’engouffrèrent prestement.

Visiblement Murphy avait agacé le proprio ! Dan n’ayant pas envie de discuter tira dans l’humain qui lui tournait le dos, Nox et Leonard l’imitèrent. Le problème fut vite réglé.

« Murphy tu peux sortir ! »

L’écureuil sorti triomphant de sa cachette.

« Monte la pièce au lieu de te pavaner ! Nox aide le. Leonard vient avec moi on va commencer à démarrer la bécane ».

Peu de temps après la voix de Murphy retentit dans l’intercom

« C’est bon ! On peut y aller ! »

Ils s’arrachèrent de la planète.