An eye for an eye Plot in Doctor Who Alternate Universe | World Anvil
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An eye for an eye

Skellig
Bientôt l'épée sera en leurs possessions ...

Plot points/Scenes

CHAPITRE 1 :


  Skellig était sortie victorieuse et auréolée de gloire suite à la première phase de son plan. Parvenir à faire parler le Catman avait été un travail ardu et de longue haleine.   La CIA heureuse de son succès, l’avait fait monter en grade. Toutefois l’Agence n’était pas dupe et se doutait que sa motivation initiale était autant personnelle que dévouer à la grandeur de Gallifrey. Heureusement pour la Time Lady, ils pensaient que ce n’était qu’une de ces excentricités. Skellig était en effet célèbre pour sa « coquetterie féline ». Ils ne se rendaient pas compte qu’ils la sous estimait en pensant que sa seule ambition était d’avoir une vrai apparence Léoninne. En réalité elle s’en fichait comme d’une guigne, surtout qu’elle avait fait une overdose de chat dans les semaines précédentes. Alan Bellamy en était en partie responsable, mais le véritable coupable était la décoration écœurante du confession Dial.   La CIA trop occupées avec leurs nouveaux jouets et ne voulant pas que Skellig traine dans leurs pattes, lui donnèrent des vacances. Cette dernière après plusieurs années intenses à enchainer missions sur missions fut reléguée à sa vie personnelle sans plus de cérémonie. Avant elle s’en serait offusquée, actuellement cela l’arrangeait car elle pouvait ainsi travailler sans entrave pour son nouvel employeur. N’ayant plus personne sur son dos, elle avait même eut le temps de faire un saut par Damas pour aider Dan.
  Son nouveau grade lui permettait facilement de consulter les données dont elle avait besoin. Grace à lui elle pouvait fouiller dans des dossiers autrefois sécurisées. Elle en profita pour récupérer discrètement des informations que Natrish lui avait demandées.   Grace à la technologie des patchs, elle avait les moyens de prendre l’apparence et la signature génétique de n’importe qui. Il ne lui restait plus qu’à trouver le matériel génétique adéquat pour son cheval de Troie.   Elle avait hésité à prendre l’apparence du Docteur. Passer d’un ADN time lord à un autre semblait plutôt facile. Mais elle avait découvert que si les archives noires étaient autant sécurisées c’était justement pour l’empêcher d’y accéder. Elle avait donc cherché une autre piste.   A force de furetage, elle avait découvert une imprudence dans le recrutement de UNIT vers les années 2000. Il avait attribué à une jeune humaine une autorisation de ce qu’il appelait “niveau Eta”. Cette personne avait accès à toutes les infrastructures de l'organisme y compris les secrètes “ black archives”. L’humaine avait obtenus se passe-droit à cause de son influence sur le Docteur dont elle était l’actuelle animal de compagnie. Enfin un des actuels … le temps est relatif.   Le renégat c’était terriblement entiché d’elle et lui passait tous ses caprices. UNIT avait sauté sur l’occasion attribuant un poste d’importance à cette Clara Oswald persuadé d’avoir enfin une façon de contraindre le Time lord. Etrangement cela avait été efficace et pendant une courte période UNIT, aidé de Clara, avait réussi à retrouver une certaine docilité chez leur ancien conseiller scientifique. Malheureusement pour eux Clara était devenue une personne arrogante, autosuffisante et persuadé d'être le centre de l’univers, prenant des décisions sur un coup de tête et se jetant dans des aventures suicidaires avec l’insouciance d'une princesse de dessin animées. Elle vivait comme si rien ne pouvait lui arriver car le renégat était toujours prêt à voler à son secours. Quand L’enfant-Roi se lassa d’UNIT ayant envie de romance, elle ne s’occupa plus de leur appelle et n’en fit qu’à sa tête.   Ce qui faisait la force de UNIT était devenu une de leur faiblesse, une faille dans leur défense parfaite. Mais ils n'osèrent pas brisées le lien, ne voulant pas perd leur précieux point de pression sur le Docteur. Ils espéraient que l’humaine gagnerait en maturité.
  Skellig consultât de nombreuses heures les données relatives à la « Princesse » et fini par découvrir que cette folle n’avait rien trouvé de mieux que de se jeter dans une faille temporelle. Une très mauvaise idée surtout qu’apparemment la Great Intelligence était aussi impliquer dans l’affaire. Des échos de l'humaine c'était répondu au travers du temps et de l’espace tel un cancer. Malheureusement pour Skellig elle ne pouvait pas sauter sur la première venue car elle risquait de déséquilibrer la ligne temporelle du Docteur.… encore.  
A force de persévérance, elle découvrir enfin la Clara parfaite, l’aiguille dans la botte de foin. Une avec la même signature dimensionnelle que le Catman. Une Clara tombée entre les dimensions. Elle ne risquait pas de créer un paradoxe en abrégeant sa ligne temporel. Initialement elle n’avait pas pensé devoir en arriver là mais la technologie du Catman pouvait être un véritable gouffre à ADN, surtout qu’elle tâtonnait encore pour maitriser parfaitement le procédé.   Pour minimiser les risques elle décida qu’elle rencontrerait sa Clara dès le moment où elle arriverait dans son univers. Trouver les coordonnées fut facile, surtout maintenant qu’elle avait l’habitude de pister des traces temporelles.

CHAPITRE 2 :


  Un restaurant de cuisine texane s'écrasa dans un chuintement de rotor asthmatique. Une explosion retentit et de la fumer sortie par toutes les ouvertures du bâtiment. L’édifice se tenait penché de façon incongrue, planté dans le sol meuble. Les murs grésillèrent comme un hologramme parcouru de statique et l'apparence finie par se dissoudre dans une explosion. Le fusible du chameleon circuit avait sauté révélant la capsule austère et cylindrique d’un TARDIS dénudé. Le vaisseau n’avait visiblement pas aimé son dernier voyage.
  Skellig, sous les traits de Gabriel Delval, se tenait non loin et observait la scène adossés à un arbre, fumant tranquillement un cigare. Elle avait pris le temps d’uploader l’apparence de son cher barbier dans son Chameleon circuit, ce qui lui avait évitée une longue séance de maquillage. Actuellement un élément tranchait par rapport à sa tenue de gentleman. Elle portait des lunettes aux verres dépareillés. L’un était rouge, l’autre bleu.
  Deux personnes sortirent du vaisseau en ruine. Du point de vue de Skellig, elles étaient entourées d’une myriade particules vertes. La time lady retira ses lunettes et les glissas dans la poche intérieure de son veston, elle avait eu la confirmation de ses doutes : Les visiteuses venaient d’un autre univers. Elle ôta négligemment son cigare de ses lèvres et souffla un rond de fumée à la douce odeur d’amande. Il était encore trop tôt pour aller à leur rencontre.
 
« Je croyais que tu savais piloter » s’exclama la plus jeune, en toussant asphyxiée par la lourde fumée que dégageait de la carcasse.
« Comment voulais tu que je sache que ce TARDIS ne réagirait pas de la même façon que celui du Docteur » répondit une voix arrogante, celle de Clara.
« Comment cela pouvait te paraitre une bonne idée de frapper la console avec un marteau? » Elle était sincèrement choquer.
« C’est ce que fait le Docteur ! »
« C’est absurde !»
« Car tu n’as jamais voyagé avec lui, Ashildr ! Tu ne connais pas les TARDIS comme je les connais »

Il arrivait à Skellig d’avoir des remords en repensant à des choses qu’elle avait faites ou laissée faire. Cette fois elle ne s’embarrasserait pas de tel sentiment.
 
« Et est-ce-que le merveilleux Docteur tombe entre les univers par ce qu’il ne sait pas ce qu’il fait ?”
« Tout le temps, il va là où il y a des gens à secourir ! Je suis sure que le TARDIS nous a amener ici pour une raison ! » Elle marqua une pause tout sourire « une dimension parallèle !!! Pour le coup c’est vraiment grisant, je n’ai jamais eus l’occasion d’en visiter. Je me demande qui je suis ici. » Elle rêva un instant aux possibilités puis une idée traversa ses yeux, elle reprit d’une voix rendu aigue par l’excitation « Peut-être que Danny est vivant !”
« Pour le moment nous sommes perdu au milieu de nulle part et vu l'état du TARDIS nous n’irons pas loin avec lui ».
« Il va se régénérer rapidement tu vas voir »

  Skellig tira une dernière bouffée de son barreau de chaise et laissa la fumée se mélanger à sa salive avant de la recracher. Puis elle éteignit le cigare en l’étouffant contre l’écorce de l’arbre. Elle attendit une seconde que la partie calcinée refroidisse puis l’appliqua sur ses lèvres un peu à la manière d’un rouge à lèvres. Satisfaite, le mégot alla rejoindre les lunettes dans la poche intérieure de sa veste. 1
  Enfin la touche finale, elle changea les settings de son chameleon. Son apparence joviale disparue remplacée par celle d’un jeune homme à la peau sombre. Elle prit quelque instant pour travailler sa posture et les mimiques de son vissage puis avança vers la clairière avec assurance, sans se soucier d’être discrète. Une branche craqua sous son poids et les deux femmes se retournèrent vers elle/lui, affolées. Alors la comédie commença.    
« Clara ? CLARRAAA ! Oh mon dieu c’est bien toi ? “ Skellig sous les traits de Danny Pink éclata en sanglot, la voix brisée par la joie et l'incrédulité. “Je croyais que tu étais morte ! Quand j’ai vu le mot dans ma boite aux lettres ! Ton mot !! Je n’y croyais pas. Oh ma Clara, Tu m’as tellement manqué !” Elle poursuivit son chemin vers Clara ouvrant les bras pour l’accueillir, des larmes de crocodiles ruisselant sur ses joues.
 
« Oh je suis brillante ! Une fois le TARDIS réparé nous avons dû revenir dans le temps pour prévenir Danny. Tu vois je t'avais dit que le TARDIS se réparerait tout seul » Elle lança un sourire suffisant à Ashildr contente d’elle-même et s'élança vers Danny. Elle lui sauta au cou et l’embrassa fougueusement. L'effrontée voulant profiter du moment alla même jusqu’à essayer d’introduire sa langue entre les dents serrées de Skellig. Cette dernière n’ayant pas envie d’un contact aussi intime tenta de résister mais fini par céder, excédée.

N'étant pas cruelle elle aurait préféré que les choses se passe autrement. Instiller doucement la « Gueule-de-Loup » n'était pas un poison douloureux. Les nerfs se paralysaient progressivement et la victime glissait sans s’en rendre compte de la vie à trépas ne sentant pas l’anoxie qui l’étouffait. Instiller rapidement, le poison créait des sensations aberrante. Certains « chanceux » qui y avaient échappés, avaient décrit que des serpents, des insectes, des vers ou tous les démons des enfers (pour les plus lyrics) s’étaient mis grouiller sous leurs peaux, les dévorants de l’intérieure.
L’humaine s'effondra dans ses bras, atone. Elle vit dans ses yeux paniqués une lueur de compréhension. Des larmes roulèrent sur ses joues. Au moins le poison avait eu le temps de paralyser son diaphragme.    
« Clara ?! CLARA ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ? CLARRRAAAA !!!!! Pitié réponds moi ! » Le poids mort de l’humaine tirait douloureusement sur ses bras. Elle laissa ses genoux cédés et s’effondra.
« Qu’est ce qui se passe ? » l’autre femme avait accouru.
« CLARRRRRAAA !! Elle ne respire plus ». Des grosses larmes roulaient dans sa barbe factice, mais derrière le masque Skellig était concentré, à l’affut, surveillant le pouls de l’humaine qui devenait de plus en plus filant. Son corps était tendu déjà prêt à affronter la seconde personne, elle n’avait pas prévu que Clara voyagerait accompagnée.
« Oh mon dieu ! Ce doit être à cause de l’extraction temporelle ! »
« QUOII ? » Le rugissement que Skellig avait poussé avait fait sursauter Ashildr. Paniquer, elle déroula tous ce qu’elle savait.
« Clara est morte tuer par un Quantum Shade mais le Doctor a réussi à la sauver en l’extrayant du temps, juste avant sa mort. Son cœur était arrêté, suspendu entre deux battements. »

  Skellig foudroya la jeune fille du regard, elle ni était pour rien mais cela l’enrageait de voir a qu’elle point le Docteur pouvait être stupide. Elle espérait que ce Gallifrey alternatif soit assez rapide pour gérer la crise sinon un paradoxe de la taille d’Antares allait les dévaster. Tant pis pour eux ! Le fait que Skellig avait tué leur Clara n’avait de toute façon pas aggravé leur situation. Elle avait senti son pouls au moment de l’embrassée. Changer d’univers avait achevée de la ramener à la vie. Une vie extrêmement courte certes, mais une vie quand même.
 
« Pourquoi n’est tu pas touchée ? » dit-elle dans un sanglot. Son interlocutrice fit la moue ne voulant pas aborder le sujet « REPONDS ! » Skellig avait mis toute sa volonté dans son ordre, elle n’avait pas envie de passer la nuit ici en de si mauvais compagnie.
« Je suis immortelle … le Docteur m’a sauvé la vie en modifiant la technologie des Mires, depuis le trépas glisse sur moi comme l’eau sur les plumes d’un canard. »

 
Décidément … parfois il lui arrivait de ce demandé si cela valait vraiment le coup de sauver le Docteur des Daleks. Tous le mal qu’ils s’étaient données pour au final sauver un parfait crétin !
   
« C’est ton jour de chance. » Il ne lui fallut qu’un quart de seconde pour récupérer le stylet cacher le long de sa cheville et propulser son bras armée vers les côtes d’Ashildr. La lame s’enfonça avec une facilité déconcertante. L’humaine s’effondra dans un gargouillis. Si elle disait vrai ce n’est malheureusement pas avec un couteau qu’elle allait s’en débarrasser. Tant pis pour aujourd’hui, elle n’avait pas de technologie Myre à porter de main. Elle veillerait à s’équiper pour leur prochaine rencontre. [i/n]    
Débarrasser des deux humains, elle s’approcha curieuse du TARDIS en changeant distraitement les setups de son chamelon pour reprendre sa nouvelle apparence favorite. Le pauvre avait l’air extrêmement mal en point. Passer le cap du changement d’univers allait être difficile et même si il arrivait à s’acclimater il ne serait pas en état de décoller avant un sacré moment. Toutefois toute information étant bonne à prendre, Skellig s’équipa du temporal Locator et appliquât sa main gantée sur la coque fumante du TARDIS afin de récupérer sa signature.

  Elle attendit quelqu’un instant que le gantelet enregistre les données puis se retourna vers les deux humaines. Elle découvrit qu’elle n’était pas seule, toutefois sans grande surprise. Un homme chauve portant un élégant costume en velours violet se tenait à côté d’Ashildr qu’il poussait négligeant de la pointe sa chaussure. Skellig soupira.  
« Shh tu vas la réveiller ! » grinça t’elle entre ses dents. L’homme hausa les sourcils désignant du doigt l’énorme flaque de sang qui maculait l’herbe.
« Je t’expliquerais, il faudra plus que ça pour se débarrasser d’elle.»
« J’avais oublié qu’elle peste tu pouvais être avec tes vilains petits poisons. »
« Ohhh Je suis déçu, je croyais t’avoir laissé un souvenir plus marquant lors de notre premier rencontre. » Skellig actionna de nouveau les commandes du chameleon, et ses traits devinrent ceux d’un léonin. « En tous cas merci d’être passé me chercher. C’est très galant. Je n’avais vraiment pas envie de tenter un voyage en time ring accrochée à un cadavre. » Toute en susurrant elle l’avait contourné et c’était rapprocher de lui. La gueule encore pleine de poison, elle poussa l’effronterie à essayer de lui placer de baisser dans le cou. Mais il s’écarta prestement.
« Mais ma parole tu te dévergonde, je n’aurai pas cru ca de la pudique petit Skellig. Mais n’oublie pas avec qui tu joues chaton. »

 
Un sourire de chat aux lèvres elle ramassa le corps de la « princesse » et entreprit de le porter tant bien que mal. Elle n’allait pas demander de l’aide au Maitre, elle était trop fière. Et il était peu probable qu’il l’aide d’une autre façon qu’en l’asticotant de sa langue acéré. Déjà qu’elle avait dû âprement négocier pour qu’il vienne la rejoindre à ces coordonnées. C’était pourtant un choix pragmatique car Skellig avait besoin de l’ancien laboratoire du Catman si elle voulait mettre au point son Claramouflage. Le Maitre n’ayant pas envie de faire un détour pour récupérer son assistante, lui avait initialement dit de ce débrouiller. Mais la suggestion de finir par inadvertance en plein centre du Capitol avec un cadavre dans les bras avait fini par le faire céder.

 
« Comment fait tu pour supporter aussi bien la gueule-de-loup ? Je sais que les times lords y sont moins sensible que les humains mais tout de même. »
« Ha ! Ha ! Ha ! Un magicien ne révèle pas ces secrets ! »
« Vraiment ? Même à un très très cher ami, qui brave le froid, la nuit, une forêt hostile sombre et terrifiante, le vortex temporel et les foudres de Gallifrey pour venir à ta rescousse ? » Elle leva les yeux aux ciels, qu’elle Dramacqueen. Il passât tout le trajet à essayer de la faire céder puissant ses arguments au plus profond de sa mauvaise foi. Enfin ils arrivèrent à son TARDIS. Ce dernier c’était dissimulé sous l’apparence d’un grand chêne. Une fois à l’intérieure elle crut qu’il allait lâcher l’affaire mais il reprit de plus belle. Skellig n’en pouvant plus, abandonna. Elle lacha Clara sur une des banquettes et sortie le reste du cigare de sa poche intérieure. Elle lui expliqua rapidement la théorie. Tant pis pour ce secret qui de toute façon était totalement inexploitable contre lui.
 

CHAPITRE 3 :



Skellig massait ses bras douloureux, tout en jetant un regard de biais à son fardeau posé de manière incongru sur un des sièges de la console. Cette humaine était aussi lourde qu’un âne mort ! La prochaine fois elle emporterait un diable.   Elle avait besoin de souffler, d’autant plus qu’elle sentait une vielle blessure se raviver. Le vélociraptor de Cardiff ne l’avait pas loupée.   De l’autre côté de la console, le Maitre actionnait déjà les commandes. Le rotor se mis en marche. Satisfait, il s’éloigna des panneaux. S’apercevant que Skellig et Clara étaient toujours présents, il lança un regard courroucé au cadavre puis à la time lady. Cette dernière préféra prendre la parole avant de se faire réprimander injustement.
« J’ai respecté les consignes, c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’ai choisi la Gueule-de-loup. » Elle changea de voix imitant les intonations du Maitre : « Pas de sang, de viscère ou d’immondices dans mon TARDIS. Si je viens te chercher j’exige que tu travailles proprement. » Puis reprenant un ton plus naturelle « Je sais gérer des situations sans les égorgées. La preuve ! … Mauvaise langue. »
« Mais pardon de t’avoir soupçonnée d’avoir poignardée Ashildr ! Je n’avais pas vu qu’elle avait glissé. Qu’elle tragique accident. »
  Sa défense étant mal partie, elle décida d’abandonner. Elle chargea Clara sur son épaule, en grimaçant.  
« Tu aurais dû m’écouter, un cadavre miniaturisé et un cadavre facile à transporter.»
« Mais aux risques d’abimer le code génétique ! Ma petite escape dans les Black Archives à l’air suffisamment risqué, sans que j’y aille avec un génome qui ressemble à une grille de mot croisées. » Elle marqua une pause, réajustant sa prise. « Pourrais-tu me rappeler ou as-tu rangé le laboratoire du Chat ? Cela fait une éternité que je ne suis pas montée dans ton TARDIS et les souvenirs de ma dernière visite son plutôt flou. »
 
« Couloir à 6 h, première étage puis 3 émes portes à gauche. D’ailleurs, la porte en face est ta « résidence » ! Suite absolument tout confort »
« Ohhh ! Est-ce qu’il y a une piscine ? ».
« Oui ! Ainsi qu’une serre, un pigeonnier, un observatoire d’astronomie et tout un tas d’idée qui mon traversés l’esprit. Je me suis vraiment donner du mal et je ne vois vraiment pas ce que tu pourrais chercher si par exemple je te rencontrais dans un autre couloir que celui que je t’ai indiqué. »
« Hum ! Moi non plus à vrai dire. Cela m’a l’air absolument parfait ! »
« Merveilleux ! »
    Il venait de lui couper l’herbe sous le pied. Ce n’était même pas la peine de chercher des excuses pour fouiner dans son TARDIS. Il était insupportable à penser à tout.     Ravi, il reporta son attention sur la console, surveillant la progression du TARDIS. Elle allait partir mais il reprit la parole.
« Pendant que j’y pense, j’ai besoin de ton chameleon circuit. Gallifrey a récemment fait une mise à jour et j’ai besoin de modifier quelques petites choses au niveau du programme afin de garder une longueur d’avance confortable. Ni l’un, ni l’autre n’avons envie qu’il découvre notre petit compartiment secret, n’est-ce pas ? »
  Finalement elle regrettait de ne pas avoir pris le temps de ce maquillé aujourd’hui.  
« Euh oui bien sûr. Tu en as besoin quand ? »
  Le master lui lança un regard excédé et le ton de sa voix se fit plus tranchant.  
« Maintenant ?! Tu n’en a pas besoin ici, You Derpy. »
  Skellig tenta de trouver une bonne raison pour son refus mais ne réussit qu’à bafouiller, elle n’eut pas le temps de faire une phrase cohérente que le Maitre l’interrompe sèchement.  
« QUOI ? »
« Je le porte tout le temps, je me sens nu quand il est désactivé, Voilà ! Surtout quand il y a quelqu’un ! »
  Le renégat leva les yeux au ciel.  
« Et alors tu veux que je me retourne ou que je me cache les yeux ?! Je te rappelle que je t’ai déjà vu sens ton chameleon et que je sais à quoi tu ressembles. Est-ce que c’est bien nécessaire de faire sa mijaurée ? »
  Il marqua une pause puis une idée lui traversa l’esprit et sa voix se radoucit et une expression assez indéfinissable passa sur son visage.  
« Est-ce que tu portes des vêtements sous ton chameleon ? Ou est-ce que tu es une sorte de naturiste. Ce qui serait très très bizarre, même pour toi. »
« Ou vas-tu chercher ça ? Non, je ne suis pas une naturiste ».
« Oui c’est vrai, le terme ne colle pas car tu portes quand même un chameleon circuit. » La phrase ne s’adressait pas vraiment à Skellig mais était plus une réflexion personnelle.
« J’ai des habits ! »
« Encore faut-il les porter ! Mais je ne juge pas, comme je conçois ton attirance pour les centaures. »
Laissant tomber Clara, Skellig de rage dénoua le bracelet du chameleon et lança le dispositif dans la direction du Maitre. Se dernière l’attrapa prestement en même temps que l’ancienne apparence de Skellig se dissolvait révélant une jeune femme aux yeux dorés.
« Je ne suis ni zoophile, ni naturiste ! Ce n’est pas par ce que je traine avec Danarasavael que je dois forcement être quelqu’un de bizarre. »
Sans ménagement, elle rechargea Clara sur son dos et lança un regard de défi au Maitre.
« Tu t’es régénéré » reprit-il plus doucement. Ce n’était pas une question mais une simple constatation. Elle lui lança un regard noir et ne répondit pas.
« En réalité, ce n’est pas vraiment une surprise. Il me semblait bien que ce ne c’était pas passer exactement comme tu l’avais prévu lors de ta rencontre finale avec le Catman. »
Elle soupira « En effet … »
« Ça te va plutôt bien le look punk post-apo …. Surtout quand tu tires cette ta tête de doberman hargneux.» Il pencha la tête sur le côté toujours en regardant Skellig comme si il cherchait le mot adéquate pour la qualifié « You look … tasty ! »


   

CHAPITRE 4 :

 

  Même avec le laboratoire du Catman et les connaissances qu’elle avait récupérée lors la mission « chaton » fabriqué un patch était ardue. Surtout que son colocataire le ‘’Dr Harcourt De’ath’’ ne l’aidait pas vraiment.     Première doléance sa « chambre » était certes au premier abord très confortable. Mais Skellig avait très vite découvert qu’elle était surtout suréquipée en piège mortelle. La serre qui de l’extérieure semblait un endroit paisible pour travailler, était en réalité remplie d’espèces vénéneuses, carnivores ou les deux et il s’en était fallu de justesse pour qu’elle ne se fasse pas croquer. Elle ne s’en était pas offusquer et avait laissé une seconde chance à sa salle de vie, toute en gardant ses distances avec la serre. Elle ne voulait surtout pas se laisser impressionner par les bassesses du Maitre et s’avouer vaincue.   Quelques jours après, elle avait découvert que la piscine olympique était remplie de requin et autres joyeusetés, là encore elle avait été coulante. Après tous c’était un magnifique site de recyclage pour composés organiques. …. Puis elle était tombée sur un Skarassen au détour d’un couloir et n’avait dû sa survie qu’à la piscine à boule certifié « Bottomless » se trouvant autour de son lit. La bête s’y était enfoncée, happée par des sables mouvants en plastique. D’ailleurs elle était toujours coincée dans cette joyeuse marée multicolore. Seule sa tête dégoulinante de bave dépassait des bulles, et regardait Skellig d’un œil mauvais et affamées. Ce qui était extrêmement désagréable surtout quand on essayait de dormir. La time lady avait fini par capituler et par tendre un hamac dans le laboratoire du Chat. C’était peu confortable mais au moins elle n’avait plus l’impression d’être un steak bien tendre.     La deuxième doléance était presque dérisoire en comparaison. Skellig avait acceptée de remplacer le Maitre à la clinique de l’Oeil une demi-journée par semaines afin de « payer son loyer » mais il y avait eus progressivement un glissement de tache. Les « remplacements exceptionnelles » étaient devenus permanant. A partir de ce moment des tensions avaient commencées à apparaitre entre les deux times lords. Heureusement l’assistante du Maitre, Sally Armstrong, était une personne pragmatique. Elle avait mis un terme aux hostilités débutantes en s’attribuant la gestion du planning. Totalement areceptive à l’hypnose, elle gérait l’emploi du temps des deux times lords d’une main de fer et surveillaient les dérives d’un côté comme de l’autre. La paix était revenue et les deux renégats avaient repris leurs travails respectifs de façon efficiente et dans une relative bonne entente … même si aucun des deux ne loupait une occasion pour faires une crasse à l’autre.  

 

CHAPITRE 5 :

    Trois semaines s’écoulèrent, avant que Skellig arrive à des résultats testables.   Et les tests se révélèrent chaotiques. Aucun des deux complices n’ayant envies d’attirer l’attention de Gallifrey en trouvant un cobaye, Skellig décida d’expérimenter sur elle-même.   Le plus souvent il ne se passait rien, d’autres fois le patch fonctionnait à moitié ne changeant que partiellement l’apparence de la time lady. Ce n’était pas suffisant pour pénètre dans les archives noires mais petit à petit Skellig perfectionnait son travail.       Par contre quand les modifications génétiques étaient trop efficaces, les tests prenaient des tournures parfois cocasses : Skellig devenant intégralement Clara avec son capital hormonale, son arrogance et son QI d’être humain. Dans ces cas le Maitre avait toutes les peines du monde à faire entendre raison à son assistante qui refusait alors d’enlever le patch se trouvant parfaite comme elle était.   Au début, ce n’était pas un vrai problème, il arrivait à l’hypnotiser. Clara finissait par lui obéir gentiment et enlever le dispositif d’elle-même. Mais plus ils progressaient, plus ‘’Clara’’ avait les capacités de Skellig sans forcément son côté raisonnable. Et ce qui devait arriver, arriva l’humaine devient immuniser à l’hypnose avant que la time lord réussisse à avoir le dessus sur le patch.     Totalement désinhiber et n’ayant aucun bon sens, elle exigeait qu’on la libère du laboratoire, invoquant le Docteur à tout bout de champs. Il était devenu impossible de lui faire retirer son patch d’elle-même et il était de plus en plus dur de lui enlever de force. Malgré les injonctions de Skellig incitant le Maitre à la prudence, ce dernier n’arrivait pas à prendre l’humaine/time lady au sérieux. Il fit même l’erreur de se présenter comme étant le Maitre et d’agacer Clara en dénigrant son précieux Docteur. Bien entendu Clara n’apprécia pas …. et Skellig non plus quand il lui raconta l’entrevu. Il se justifia avec une pirouette :
« Quand t’as version humain sera capable de me poser un réel problème cela voudra dire que le patch est prêt pour les archives noires ! Tu t’inquiètes vraiment pour rien. »
    Skellig n’en était pas certains, le Maitre aveuglé par son égo était vraiment capable de se faire avoir comme un bleu.   D’ailleurs cela faillit lui arriver le jour ou Clara eut accès à ses connaissances médicales.   Il fut légèrement plus prudent les tests suivants puis oublia la mésaventure jusqu’au jour ou Clara possédant maintenant l’endurance physique de Skellig fit semblant de s’évanouir après avoir reçu un coup de staser. Quand il se pencha pour retirer le patch collé à son cou, elle se releva d’un bond, en le désarmant prestement. Il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche pour négocier qu’elle lui avait tirée dans la poitrine. Profitant de son évanouissement elle vola ses clés et s’échappa du laboratoire. Son premier réflexe fut de s’enfuir dans ses anciens quartiers.   Revenant à lui et découvrant ou elle avait fui le Maitre ce maudit de son imprudence. Il sortit son TCE de la poche intérieure de sa veste et partie à sa poursuite. Après avoir massacré quelques espèces en voies de disparition, il la retrouva enfin. Cette dernier était perché fièrement sur son lit, qui trônait tel un château fort au centre de la pièce, entouré de ses douves remplit de balle multicolore. Visiblement elle l’attendait, car en le voyant arriver elle se retourna et se mit une petit claque sur son postérieure pour l’inviter à venir la chercher.     Excéder et furieux, il hésita réellement à la tuer, mais la perspective de tout reprendre à zéro pour récupérer Excalibur l’en dissuada. Toute en marmonnant dans sa barbe des phrases contenant bien trop souvent le mot « Rassilon », il se lança à l’assaut de la piscine à bulle. Au milieu de la traversé deux balles noires attirèrent son attention, suivit d’une rangé de crocs blancs. Comprenant a qu’il avait affaire à son cher Skarasen baptisé Flipper, il tenta de regagne le bord de la piscine mais ne réussit qu’à s’enfoncer dans les balles. Quelle saloperie d’idée il avait eu ce jour-là. Il pointa son TCE vers la gueule de la bête s’approchant de lui dans un bouillonnement multicolore. Il n’eut pas le temps de pressé la détente, la tête de la bête explosa.   Le Maitre ce tourna vers Skellig, elle pointait les restes fumant de son stasers sur le Skarasen. Elle retira le patch reprenant son apparence habituelle.  
« Heureusement que le patch était totalement fonctionnelle ! »
« J’avais la situation en main ! »
« Le Skarasen certes mais Clara aurait eu le temps de te viser … même si je dois admettre que tu es plutôt bien équipée pour te camoufler dans ce genre d’environnement … »
La jeune femme n’eut pas temps de finir son effronterie.
    Skellig se réveillât dans le laboratoire du chat. Elle mit quelques instants avant de prendre ses repères. Même si elle se souvenait de son altercation avec le Maitre, elle n’avait aucune idée de comment elle avait fini dans cette état. Elle n’eut pas le temps de se pencher sur la question ce dernier venait déjà de rentrer dans le laboratoire.    
« FELICITATIONNN ! Le patch est enfin près ! Et heureusement à un test de plus je crois que je t’aurais jetée dans un soleil ! »
« Tu dois vraiment tenir à cette épée pour avoir été aussi patient. Tu vas en faire quoi ? »
« Ouh tu crois vraiment que je vais tout te raconter surtout après les vilaines choses que tu m’as fait subir aujourd’hui ! tss ! tss ! tss ! »
Voyant le tournant que prenait la conversation et n’ayant pas envie de le flatter en se pliant en quatre pour lui faire avouer ses plans diabolique, elle changea de sujet.
« Ca sent bon qu’est-ce qu’on mange ? »
Couper dans son élan, exaspérer il répondit boudant légèrement.
« Du Skarasen grillé. »
Skellig n’eut pas le temps de répondre qu’elle senti son gantelet frémir. Il venait de détecter une nouvelle trace temporelle. Elle manipula les commandes pour obtenir des coordonnées lisibles : Boston, 1927.
« Urg, je vais devoir m’occuper de ca avant d’aller dans les archives. Est-ce que je peux emporter un bout de Skarasen dans un doggy bag ? »


 

CHAPITRE 6 :

      Une fois la secte de Borrelus démantelée, et après avoir passé quelques jour sur Gallifrey, Skellig reprit contact avec le Maitre. Il était grand temps de s’occuper d’archives noires.   Le temps que son acolyte se libère, elle en profita pour rentre visite à Cestha. Cette courtoisie lui fut triplement bénéfique :   - Cela lui permettait d’explorer les alentours de la tour de Londres, les archives noires étant cachées sous ce bâtiment. - De s’assurer que Cestha n’avait pas « trop »mal tournée. - Et de passer une bonne après-midi.     Une fois cette liste complétée, elle dit au revoir à grande peine, à la petite Malmooth. Quand enfin elle réussit à s’en libérer, elle alla rejoindre le Maitre.   Elle trouva son TARDIS au coin d’une rue camouflé dans un camion à glace. Elle toqua quatre coup à la porte et cette dernier coulissa révélant la salle de contrôle.  
« Tu en as mis du temps ! »
« Désolé, j’ai eus toutes les peines du monde à prendre congé de Cestha. »
« Oh comment va-t-elle ? »
« Bien comme toujours ! Par contre je ne sais pas si c’est une bonne chose ou pas mais elle s’est fait tatouer une tête de mort avec une langue de serpent sur l’avant-bras … il faudrait vraiment que je lise les foutu bouquins avec lesquels elle me tanne. »
« Boarf surement rien de grave ! Juste un truc de punk … ».
    Il fut interrompu par le boucan d’un groupe d’enfants qui malgré les portes closes du camions tentaient le tout pour le tout dans l’espoir d’une confiserie. Le maitre soupira, coupé dans sa lancée. il murmure un « Je reviens ! » avec un air de conspirateur puis s’enfuit sur la pointe des pieds vers une pièce simulant l’intérieure d’un camion réfrigérer. Skellig attendit son retour les bras croisée. Elle n’entendit pas le contenu de sa conversation avec les enfants, mais si elle ne le connaissait pas aussi bien il aurait presque pu passer pour une personne vraiment gentille. Il se débarrassa rapidement des enfants en leur distribuant des glaces, puis revient en se frottant les mains. Un concert de pleurent retentit. *   Instinctivement Skellig porta la main à son molécular printer et jeta un regard en biais au Maitre.  
« Relax ! Scientifiquement parlant le Durian est comestible. » il ne put retenir un petit rire chuintant. « Assez rigolé ! On a du boulot ! ».
  Skellig sortie le Clara-patch de son étui et l’appliqua.  

 

CHAPITRE 7 :



  La partie qui l’inquiétait avait été un jeu d’enfant. Elle n’arrivait toujours pas à comprendre qu’UNIT ait fait l’erreur de donner des autorisations aussi élevée à Clara. Elle n’avait eus qu’à baragouiner des excuses comprenant les termes « Docteur » et « fin du monde » pour que le personnel lui déroule le tapis rouge. Seul Kate Stewart avait essayé de faire barrage et d’obtenir plus de précision sur cette pseudo-menace et de savoir exactement ce qu’elle venait faire dans les archives noires. Skellig l’avait envoyé sur les roses tout en poursuivant son chemin comme si ses explications étaient suffisantes. Elle avait senti Kate bouillir intérieurement, mais cette dernière avait préfère abandonner. Skellig comprenait son choix il était plus facile d’argumenter avec un mur que cette idiote. Le Docteur allait avoir droit à remontrance sur le comportement de son animal de compagnie.     Enfin, elle avait atteint la porte des archives noires. Toute en discutant de la pluie et du beau temps avec la gardienne, elle avait appliqué sa main sur la serrure biométrique. Au grand soulagement de Skellig l’écran devient vert et la porte coulissa. La suite allait surtout dépendre du Maitre. Elle senti son oreillette s’activé. Une voix enjoué qu’elle ne connaissait que trop bien se rependit dans son esprit.  

 

CHAPITRE 8 :

 

Quand Skellig rouvrir enfin les yeux, elle se sentait malade comme un chien et son bras la lançait terriblement. Elle voulut se redresser mais fut contrainte de se rallonger aussitôt. La tête lui tournait à lui faire mal. Elle resta sur le dos quelques instants sans bouger, les yeux fermés tentant de contrôle ses sensations. Quand enfin elles refluèrent, elle tandis ses sens pour faire le point sur sa situation.   Elle sentait le vortex temporel autour d’elle et entendait le léger bourdonnement d’un TARDIS en fonctionnement. Ce n’était ni l’odeur aseptique des TARDIS de la CIA, ni la riche odeur de cuisine, de vin et d’épice de celui de Dan. Elle devait être très probablement dans celui du Maitre. Elle se détendit. Elle s’aperçu alors qu’une chose ronde et molle était posé sur son ventre. Doucement elle la toucha. Cela ressemblait à une balle un peu comme un ballon de foot, mais certaines des faces étaient recouvertes de fourrure, d’autre d’écaille, d’autre de peau ? Certaines encore étaient constituées d’un métal poli, doux au toucher. Elle était trop fatigué pour étudier l’objet plus en détail. Elle prit la sphère dans ses bras, et se rendormi.     Son deuxième réveil fut beaucoup moins agréable.  
« WAKEY, WAKEY !! » suivi du mugissement d’une corne de brume.
Quasiment instantanément elle se mit en position défensif debout sur son lit, son scalpel laser a la main.
« Pourquoi tant d’agressivité ! » Le Maitre la désarma nonchalamment d’un coup d’épée. « Initialement je venais te remercier …. Mais si je suis reçu comme ça ! »
Skellig grogna, et se rassit dans son lit. Il n’obtiendrait pas mieux d’elle.
« Félicitation en tous cas ! Une mission menée à bien. » Il souleva l’épée à hauteur de son regard. Elle devait reconnaitre Excalibur était impressionnante, une puissance difficilement étiquetable s’en dégageait.
« Eh bien ! Il est tant que nos chemin ce sépare. J’ai prévenu Cestha que je te déposais dans trois minutes, c’est exactement le temps pour récupérer tes affaires dans le laboratoire du Catman.»
Il s’apprêtait à quitter la pièce quand il ajouta :
« Et surtout n’oublie pas ta ... chose ! Tu m’as donné toutes les peines du monde avec dans les archives noires. Il est hors de question que tu l’abandonne dans mon TARDIS ! Surtout qu’elle hurle. » Il fit une pause, il hésita et ajouta de façon précipiter et un ton plus bas. « Elle à l’air de t’apprécier … elle t’as comme qui dirait « croquée » quand j’ai retiré le patch. Mais rien de grave ton bras a repoussé tous seul grâce à ta régénération raté. Et visiblement depuis elle n’a plus faim, tu as l’air entière. Bref, Je te laisse ! Il te reste 2 minutes 45 pour faire tes valises »
Le temps que Skellig enregistre l’information, il était déjà partie. Une bordée d’injure enfla dans sa bouche. Cela ne servait à rien. Elle prit la sphère sous son bras, et ce dirigea vers le laboratoire du Catman, autant récupérer des choses utile plutôt que d’essayer de lui tirer vainement les vers du nez. Il ne fallait pas qu’elle traine, elle ne voulait pas découvrir comment on catapultait un invité gênant hors d’un TARDIS.
   
Elle arriva pantelante dans la salle de contrôle. Le maitre si trouvait regardant sa montre, il fit une moue déçu.
« La ponctualité … ton plus grand défaut.» Il ouvrir la porte du TARDIS et lui indiquât d’un signe de tête la sotie « Allez oust ! ».
« Adieu j’espere ! »
« ouh Cheeky girl « ! »
Aussitôt qu’elle fut descendue, le TARDIS se dématérialisa. Elle n’eut pas le temps de trouver Cestha des yeux. Une jeune femme venait de lui sauter dessus la projetant à terre dans un grand.
« Ces SKELLLIG Tha ! ».

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