Chapitre 1, partie 4: Si le ridicule tuait...
General Summary
De retour de la mission qui a coûté la vie à deux des membres du groupe, nos héros se retrouvent dans la ville d'Orion pour s'informer sur les suites de la mission. Qu'allait dire la baronne sur la mort de Mhurren? Qu'allait-elle faire avec la marque magique qui les tiraillait depuis leur départ des montagnes? Qui allait prendre la place du paladin?
La rencontre et la tâche
L'aventure commença en compagnie de la baronne et du chef de milice de la ville d'Orion. N'ayant plus de chaperon pour s'assurer de leur mission, deux notables de la ville leur présentèrent le vaillant paladin Irithil Coeurébène et la pétillante prêtresse Brillantine D'arquebuse. Le premier allait les accompagner dans leur quête alors que la seconde les accompagnait jusqu'à Théodora pour les affaires de l'Église d'Ogan. C'est d'ailleurs dans cette ville que la suite de leur aventure se trouve. Incapable de trouver d'autre piste pour les mener vers les deux acolytes restantes, La baronne Delphine Delacourt leur ordonne d'aller mener une enquête sur l'évasion d' Ambrosia Greaves et ses complices.
C'est un voyage tranquille qui attendait nos camarades. Pour se rendre à Théodora, le groupe devait passer par le village de Léonidas. C'est tôt dans l'après-midi du 7e jour du voyage qu'ils arrivèrent aux abords du village.
Une ville sans histoire... jusqu'à maintenant
Arrivé dans la ville de Léonidas, le groupe décida de s'y arrêter jusqu'au lendemain. En recherche de divertissement, Claytos demanda au tenancier si l'établissement avait des jeux d'adresse. Cette demande attira l'attention d'un paysan accoté au bar qui s'empressa de proposer un petit match de lancer de couteaux et, pourquoi pas, bonifia son offre d'un pari. Notre héro accepta. Pendant la partie, un phénomène étrange frappa l'homme. Loin de se douter qu'Érébus lui avait lancé un sort de cécité, celui-ci se roula sur le sol, hurlant qu'il venait de perdre la vue. Sans un mot, alors que la foule s'amassait autour de sa victime, Érébus quitta les lieux. Ce n'est que quelques temps plus tard que l'homme retrouva la vue. Toujours aussi en panique, il mit fin à la partie et retourna chez lui pour évaluer sa vie. Après tout, il ne saura jamais la raison de sa cécité soudaine.
En début de soirée, Claytos avait déjà bien amorcé sa consommation d'alcool. Affalé sur la table, celui-ci ne sembla pas apprécier la prestation du barde local. Étant incapable de verbaliser le dégoût que la présence du barde déclenchait en lui et n'ayant que sa chopine en main, il n'avait d'autre choix, se dit-il, que de faire taire cet indésirable par le seul moyen qu'il lui restait.
C'est dans la stupeur générale que le barde s'effondra sur scène. Un geyser de sang s'échappait du crâne du ménestrel et on n'entendait plus que le son répété de ses bottes qui frappaient le sol dans de violentes convulsions. Tous les regards de la pièce passaient alternativement de la chopine qui venait de frapper le crâne du barde à son destinateur qui, à chaque fois que les regards retournaient sur lui, s'approchait de la porte avant d'éventuellement y disparaître. Une fois la commotion passée, on envoya les gardes à sa recherche. Il fallu l'intervention de Irithil Coeurébène et de beaucoup d'argent pour le libérer de la prison locale. Gageons que c'est une histoire qui sera raconté mainte et mainte fois dans les années à venir.
Après qu'on ait forcé Claytos à aller s'excuser au malheureux troubadour, les gardes forcèrent le groupe à quitter le village. De toute façon, ils devaient se mettre en route vers Théodora. C'est sous les regards noirs des habitants de Léonidas que le groupe se remis en route.
Une rencontre fortuite
Peu après avoir quitté Léonidas, le groupe vit s'approcher un destrier solitaire. Demandant si un certain Paskal voyageait permis eux, il s'enquit de lui remettre un message. Le destinataire regarda brièvement la missive et, après un moment de réflexion, la replia avant de la ranger dans sa besace sans en toucher mot à ses camarades.
Sur la route de Théodora, le groupe croisa évidemment plusieurs caravanes. Dans l'une d'elles se trouvait un vendeur qui possédait des objets magiques rares. Érébus se laissa tenter par une paire de bottes capable d'augmenter sa dextérité lors de ses déplacements. Le vendeur lui demanda d'attendre de créer un lien avec les bottes avant de les enfiler.
Le soir venu, confiant que le lien avec ses nouvelles bottes était fort, il les enfila pendant son tour de garde. D'abord incapable de savoir si cela avait marché, il commença à sentir un fourmillement dans les jambes. Ce fourmillement se changea en une envie irrépressible de se lever, puis, danser. C'est sur cette scène loufoque que nous quittions nos compagnons. Au milieu du camps, le visage déformé par la peur, on voyait Érébus exécuter une danse effrénée et, semblerait-il, inarrêtable.
Date du Rapport
11 Dec 2018
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