La Bibliothèque

Calembour et bonnes affaires (mais pas pour vous)

Vernereine — 18/06/2068

Il parait qu'avant, les bibliothèques étaient des endroits où l'on pouvait consulter des ouvrages, et utiliser des ordinateurs gratuitement. On dirait presque que ça a été inventé pour contrarier la Bibliothèque.

Les maîtres du savoir

Les origines de la Bibliothèque se perdent dans la période sombre. Lors de la reprise de Detroit, un petit groupe de visionnaires se mirent en quête des vestiges culturels d'avant la brume.

Ils amassèrent rapidement un nombre impressionnant d'œuvres, en majorité des livres et des figurines, mais également quelques appareils électroniques encore en état de marche. Ils utilisèrent leurs trésors comme monnaie d'échange afin d'obtenir des services ou encore de s'éloigner des fronts les plus dangereux. Les œuvres distribuées judicieusement attirèrent la convoitise, et rapidement, la culture devint la monnaie principale de Detroit.

Ceux qui deviendront par la suite les fondateurs de la Bibliothèque s'assurèrent une richesse sans égale dans ce nouveau système économique, au point de ridiculiser les impressionnantes Archives du CRAB. Non content d'être les plus riches, les bibliothécaires ont lu avec attention leur collection, amassant une quantité de connaissances de l'ancien monde rivalisant avec les ressources du CRAB et les connexions des sorciers de Wayne.

C'est donc sans grande surprise que la Bibliothèque atteignit le statut de guilde majeure et se tourna définitivement vers le marché de la culture. Collectant des œuvres toujours plus diverses, créant même leur propre milice chargée de retrouver toujours plus de pièces. L'organisation s'amuse des guildes souhaitant s'imposer en concurrents, tout en étant fournis par la Bibliothèque elle-même.

Organisation de la guilde

Direction

Tentaculaire. C'est le mot qui la décrirait le mieux à mon sens. La plupart des grands entrepôts de Detroit lui appartiennent, et des points de vente existent dans tous les quartiers et tous les sièges de grande guildes. Au sommet de la guilde, le Directeur et le Vice-directeur l'administrent, aidés par leur armée de bibliothécaires. Le Directeur est élu à chaque fois que le précédent quitte son poste, et le reste jusqu'à sa Descente, sa mort ou sa démission. A cet occasion, il adopte un surnom faisant référence à un roman ou un artiste célèbre.

Le Directeur actuel a choisi le nom d'Alcatraz, d'après une saga écrite par Brandon Sanderson, l'un des auteurs les mieux conservés. Ce choix démontre un ironie certaine de la part de ce Directeur, car l'Alcatraz de Sanderson se bat contre une organisation maléfique de bibliothécaires. En dehors de son sens de l'humour, il possède un sens des affaires certain. Il n'y a pas réellement matière à révolutionner la guilde, mais il possède d'excellentes cartes et sait s'en servir.

Les documentalistes

Il s'agit d'une équipe d'élite formée spécialement pour la récupération d'œuvres dans des endroits périlleux, comme des antres de créatures ou des sièges d'autres guildes. Combattants-explorateurs, les documentalistes ne sont pas des gens à prendre à la légère, car leurs enseignants sont pour la plupart des rôdeurs ou d'anciens de la Gaine.

Les libraires

L'interface entre la guilde et ses clients. C'est eux qui se chargent de négocier la culture, et qui ont la responsabilité de vendre ou d'acheter les œuvres. De véritables requins, les libraires ont une soif d'art qui les rend intraitables. S'ils en ont l'occasion, ils vous dépouilleront de toutes vos possessions pour une bouchée de pain. Absolument pas fiables, ils sont malheureusement l'un des seuls moyens de se procurer de la culture — par les canaux tarditionnels du moins.

Les archivistes

Experts en documents culturels, les archivistes sont chargés de vérifier l'authenticité des œuvres culturelles qui arrivent dans leurs mains. Eux seuls sont capable de certifier si une œuvre date véritablement d'avant la brume ou si elle n'est qu'une pâle imitation. Avec l'apparition de plus en plus fréquente de faux, ils se retrouvent débordés. Leur poste n'est pas des plus enviables et il demande bien plus d'étude, de patience et de minutie qu'en sont capable la plupart des enfants de la brume.