Aftermath 1.0

Un univers Punk, féministe & solaire

La terre, 2273.   Il y a un peu plus de 200 ans survint le Grand Effondrement, où notre société thermo industrielle s’écroula définitivement, suite à une série de catastrophes climatiques sans précédent et à une pandémie mondiale, qui décima près d’un quart de la population. Ouragans, tremblements de terre, tsunamis et éruptions, ravagèrent le cœur des territoires des hommes, tandis que frappés par un virus jusque-là inconnu, ils mourraient par millions. Ceux qui ne furent pas emportés par la maladie moururent de famine, ou au cours des émeutes et puis des guerres civiles qui sonnèrent le glas de notre civilisation. Pendant près de cent ans, le chaos ravagea ainsi le monde. Les hommes apprirent à survivre, à se battre et à se réinventer.   Désormais, de nouvelles civilisations émergent tandis que la démographie commence à se stabiliser. Il y a à présent autant de naissances que de décès, même si, fait étrange, il y a trois fois plus de filles que de garçons, parmi les nouveaux nés. Ces sociétés s’organisent autour de factions dominantes, héritières du lointain passé. Une nouvelle carte du monde est en train de se dessiner. Chacun reconstruit une technologie en fonction de ses moyens et des connaissances dont il a hérité. Les Libres Marchands maitrisent l’immortalité, grâce au clonage et aux unités mémorielles de données, tandis que certains clans peinent encore à forger des épées.   Ainsi, sous l’influence des Libres Marchands, les derniers hommes de ces nations émergentes se sont regroupés en une caste dirigeante ou le patriarcat régit tous les niveaux de la société. Les femmes, majoritaires, y sont traités au même titre que des objets. Elles sont quotidiennement la cible de brimades et d’exactions et rares sont celles qui peuvent se vanter de n’avoir jamais été abusées. Certaines sont même enlevées dès l’enfance, pour peupler les harems des politiciens ou des marchands les plus aisés.   Mais sous l’influence de puissante factions dirigées par des femmes, comme l’Église de la Larme Noire ou le Califat d’Anubie, la résistance des femmes commencent à s’organiser. Certaines vont même jusqu’à assassiner leurs maris, et parfois même leurs propres fils, dans le secret de leurs demeures, pour échapper à l’horreur de leur quotidien confiné. Dans les grandes villes Néo Industrielles, des femmes s’organisent en gangs, pour semer la terreur dans leurs quartiers. Néanmoins les hommes, qui contrôlent la technologie, la milice et tiennent toutes les rênes de la société, finissent toujours par les débusquer. Les pauvres coupables sont alors brulées en place publique, après avoir été collectivement violées, pour servir d’exemples à toutes celles qui chercheraient encore à se rebeller.