Loin de ne pas être sportive, Ophelia ne prend pas de plaisir particulier à entretenir son corps, et cela se fait ressentir dans sa force physique. Svelte, sans être particulièrement sculptée, la jeune soldate continue à faire le minimum de sport conseillé par ses instructeurs. Quelques passes d’armes, un peu de course à pieds et de natation, quelques parties avec ses camarades, la légionnaire garde un corps plutôt chétif, sans formes particulières, induisant parfois ses interlocuteurs à la rajeunir de quelques années, l’imaginant adolescente plutôt que femme faite.

Son visage est des plus agréables à regarder. Sans être une beauté particulière, la bonhomie et la joie de vivre de la jeune femme resplendissent sur ses traits fins, seul héritage visible de sa nature demi-elfique. Des cheveux blonds, coiffés en carré plongeant, parfois attachés, laissant pendre une petite queue de cheval sur le haut de son crâne. Ses yeux verts pétillent d’une intelligence non dissimulée, trahissant la naïveté dont fait preuve parfois Ophelia lorsqu’elle n’est pas sous l’uniforme Boros. Un trait lié à sa jeunesse et son manque d’expérience d’après son père.

Ophelia est la troisième enfant de la famille Lorium. Si le nom ne vous dit rien, vous n’êtes probablement pas de Boros. Son père, Arctus Lorium, est de petite noblesse, vassal de l’une des plus grandes familles de la Légion, et actuellement Tribuns ; un officier supérieur ; au sein de celle-ci. Époux d’Ivennia Lorium, une ancienne Optione ; plus haut grade des sous-officiers, convertie suite à une blessure au rôle d’Instructrice au centre de formation des légionnaires. La famille Lorium est connue pour ses excellents faits d’armes, ainsi que pour leur deux premiers enfants, tous deux entendus à avoir une longue et belle carrière.

Cornelius, l’ainé, et Anabetha, la cadette, sont tous les deux entrées dans l’armée dès que cela a été possible. Si Anabetha a trouvé sa voie dans la guerre et est aujourd’hui une centurion, Cornelius est lui devenu un mage de guerre, dans la division de leur oncle, Optimio.

Ne reste qu’Ophélia, la plus jeune et délaissée par le reste de sa famille. Contrairement à ses deux ainés, Ophélia n’a jamais voulu porter les armes et rejoindre le reste de sa famille dans la Légion. Fort d’un idéal de justice, elle rêve d’un Ravnica où l’unité serait la force ; une utopie de jeunesse, bercée par des contes et des mythes d’un lointain passé. L’entrée dans les rangs militaires ne se fit pas sans mal et les remontrances face au caractère de la jeune femme eurent tôt fait de remonter jusqu’à ses parents. Les rapports faits par Salvador Ferra et Mateus Corm ; les deux légionnaires en charge de l’éducation militaire, physique et tactiques de la jeune femme ; introduisirent au sein du foyer Lorium une tension nouvelle : Que faire d’Ophelia ?

La situation se dégrada avec son père, au point où celui-ci aujourd’hui ne reconnait plus sa fille comme une membre de sa famille et la condition pour qu’elle revienne à la maison familiale est claire : elle doit choisir la voie de la Légion, prendre les armes pour porter la Justice telle qu’elle est dictée par les Anges. Ivennia, sa mère, continue d’entretenir une correspondance avec sa fille, tentant de renouer les liens familiaux brisés, se réjouissant en secret qu’Ophélia ait su trouver son chemin, bien que celui-ci s’annonce plus compliqué que sa fraternité.

Cornelius et Anabetha, assidus dans leur carrière, se contentent pour l’instant d’observer. La différence d’âge entre les deux premiers enfants et la benjamine a toujours creusé l’écart entre eux, celle-ci entrant à peine dans l’adolescence qu’eux avaient déjà fait quelques expéditions.

Sylvia Vox, une instructrice de la Légion, est un phare dans la nuit pour Ophélia : elle l’encourage à poursuivre sa route dans la voie de l'érudition, dans les études arcaniques et historiques. “La Légion trouvera toujours des bras, moins des cerveaux”, lui répète-t-elle souvent. C’est grâce aux bonnes recommandations qu’Ophélia est parvenue à entrer dans la Légion Boros, appuyant le fait que malgré les différences notables avec le reste de sa famille, Ophélia n’en reste pas moins une férue de justice et de bonté, réunissant les aptitudes nécessaires à être potentiellement une membre importante de la Légion.

Durant ses recherches dans une archive de Ravnica, la jeune légionnaire a fait la rencontre d’une entité particulière. Malgré une peur certaine, Ophélia et cette entité ont passé de longues heures à discuter et, une fois la discussion terminée, l’esprit a fait une proposition à la jeune femme : le savoir et la magie. Poussée par la curiosité, Ophélia a accepté le marché, ignorant dans quoi elle s’aventurait.

Intellectuelle / Honnête / Loyale

Passionnée / Têtue

Ophelia est une intellectuelle. Malgré une vie au sein de la Légion de Boros, elle a toujours préféré les livres et l’enseignement théorique plutôt qu’à l'entraînement physique et aux passes d’armes, ce qui lui valut de nombreux problèmes lors de son apprentissage avec certains sergents de la Légion. Sa nature curieuse et sa soif, d’apprendre développèrent son tempérament parfois borné, induisant en elle un leadership qu’elle ne voulait pas : sans le vouloir, remettant en question certaines affirmations de ses sergents. Elle prit les devants lors d’entraînements, sortant des sentiers battus de la Legion, provoquant l’ire des instructeurs.

Malgré tout un bon élément, la demi-elfe montra son indéfectible loyauté à la Légion durant les tests de corruptions qui s’appliquèrent tout au long de sa formation. Sa passion pour la Justice, l’ardeur mise à la tâche pour imposer la loi Boros et ses capacités d’analyse lui permirent d’évoluer sereinement malgré son manque évident d’intérêt pour le métier de soldat. Bien que destinée à entrer dans les services tactiques, Ophelia doit tout d’abord prouver sa tâche en tant que Légionnaire.




Depuis qu’elle est devenue un membre officiel de la guilde Boros, Ophelia tente de prouver qu’il est possible de devenir une Légionnaire exemplaire sans pour autant se reposer entièrement sur les muscles. L’empathie dont Ophelia fait preuve reste un mystère aux yeux de ses sergents, ne comprenant pas comment cette jeune recrue peut maintenir un sens à sa justice tout en prêchant la bonté.